Certains albums sont considérés comme étant des classiques du genre métallique. Nous aimons les chansons qui meublent l’espace du vinyle, les grandes chansons qui nous ont fait connaître nos artistes fétiches et groupes favoris. Celles qui nous permettent de communiquer avec les formations, lors des concerts, le bras bien haut, hurlant à tout rompre.

Par contre, il y a certains bijoux qui demeurent oubliés, bien souvent. Des chansons en position 9 sur un total de 10 chansons. Ou même la onzième sur un grand total de 11. Des pièces qui méritent un certain détour mais avec le temps, qui sont restées pratiquement dans le néant, éclipsées par les gros canons qui se sont retrouvés en rotation excessive. 

Pour les amateurs de passage, il n’y a que les grands succès qui comptent mais certaines pièces demeurent des monuments pour les vrais maniaques de certaines formations.

Dans cette nouvelle chronique, nous allons tenter de vous faire découvrir (ou redécouvrir) certaines chansons qui se sont perdues avec le temps, soit par manque d’attention musicale ou tout simplement, par l’inattention métallique!

Voici nos choix pour cette vingt-et-unième chronique:

Gojira avec “Esoteric Surgery” de The Way of All Flesh (Yanick Klimbo Tremblay)

Comme de raison, cet album a été un joueur majeur dans la carrière de Gojira. Les tournées devenaient de plus en plus grosses, les opportunités plus alléchantes et les pièces de cet album se veulent colossales. Si plusieurs ont accroché immédiatement sur Oroborus et Toxic Garbage Island, c’est avec la 9e chanson de cet album qui m’a convaincu de la pertinence de cette troupe française. Effectivement, avec son entrée en matière plutôt mitraillée dès les premières mesures, c’est le riff suivant qui se veut assommant. Celui qui vient après les paroles “You have the power to heal yourself”  Par la suite, ce n’est qu’un festival de percussions, de gras de guitares et la voix de Duplantier qui se veut âcre à souhait.  (YKT)

Agalloch avec “The Hawthorne Passage” de The Mantle (Kevin Tadeusz)

Peu de groupes peuvent combiner plusieurs styles avec aisance, en créant des ambiances riches et variées tout en gardant les gens captivés. Agalloch est un des rares groupes qui réussit cet exploit avec brillo.
The Mantle est considéré par plusieurs comme l’album phare de leur discographie. Personnellement, chaque album est tellement différent, qu’ils se comparent difficilement. Une chanson souvent mise de côté à l’insu des plus connues Odal ou I Am The Wooden Doors, la chanson que je peux écouter en boucles est The Hawthorne Passage. La combinaison parfaite de guitare acoustique, d’éléments Folk, de sonorités Black, le tout intégré de façon transparente. Pas de vocals, pas grave! Une savoureuse piste instrumentale qui saura vous charmer! (KB)

Sur ce, allez-vous faire les oreilles sur nos suggestions!