Avec un titre d’album plutôt douteux, Emasculated Vituperation n’y va pas à la légère pour leur premier opus. Le groupe taïwanais propose un univers bestial où l’humanité n’a plus d’amour-propre, ni d’âme. Or, les musiciens nous proposent de la musique sauvage qui fait juste mettre un tas de sons qui ne devrait pas être considéré comme du brutal death metal.

Une thématique qui revient

Tout connaisseur de brutal death metal ou de slam peut le remarquer : les thèmes abordés dans le genre sont des atrocités humaines. Au niveau des connotations sexuelles, nous pouvons penser à Torsofuck ou encore Kraanium qui n’hésitent pas à illustrer des femmes nues torturées pour leurs discographies. En tant que nouveau groupe, les compositeurs de Rape Trauma Syndrome auraient pu choisir un thème peu explorer pour essayer de sortir du lot.

Sons cacophoniques

Le mixage de l’album manque un peu d’amour. Les cymbales polluent les riffs, qui sont bien intéressants quand nous pouvons les entendre. Au niveau de la voix, la superposition entre différentes tonalités, qui donne l’impression d’entendre une bête inaudible, gâche l’ambiance. En effet, seules les chansons avec les invités sont appréciables, car ils n’ont pas la texture que le vocaliste d’Emasculated Vituperation essaye de produire en studio.

J’aurais vraiment aimé en dire plus, mais même après plusieurs écoutes, j’arrêtais à la cinquième piste avec ce qu’on appelle une «écœurantite aiguë».

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Au prochain article, je vous parle du groupe anglais Slob. Oh que ça promet, les ami.e.s!