Crédit photo : Page Facebook de Backstabber


Après le dernier show métal en Abitibi avec Introtyl, Spirit of Rebellion et Backstabber, j’ai eu la chance de m’entretenir avec ce dernier. En fait, au lieu de chance, je devrais vous dire que j’ai eu le plaisir de passer du temps avec eux, apprendre à les connaître et avoir des fous rires. Voici ce qui en découle :

Backstabber, c’est un groupe de 2012 qui était à l’origine le projet solo de Christian M. Thériault (ex Cryptik Howling, Decrepity). Pour le premier démo, Christian a recruté des musiciens de La Sarre qui n’ont malheureusement pas resté, mais pour le mieux puisqu’il a été chercher par la suite Eric Séguin à la basse, Keven Letiecq-Hull à la batterie (ex Away to Die) et Philippe Béliveau a la guitare (ex Away to Die).

Dès le départ, les gars m’ont fait rire en disant qu’ils recherchaient uniquement Keven mais que Phil et lui étaient un package deal, que l’un ne venait pas sans l’autre. Le groupe m’a avoué aussi qu’ils n’avaient pas d’influences particulières, qu’à la gang, ils écoutaient à peu près n’importe quoi et que chacun a son mot à dire lors des compositions, ce qui les rend complètement uniques. “Christian compose le squelette et nous on rajoute la viande sur l’os” a mentionné Keven. Suite à cette déclaration, nous avons parlé de leur album, Conspiracy Theorist, ce qui nous a fait jouer dans l’imaginaire scientifique : jusqu’où ça peut aller, où est-ce que ça va trop loin, etc. Ce qui rend le tout encore plus intéressant, c’est le début de Inaugural Address ; les gars ont mis le discours de John F. Kennedy, victime lui-même de beaucoup de théories du complot. Après facilement un bon dix minutes à parler de conspirations, je me suis reculé de mon travail de journalisme et j’ai pris le temps de voir un groupe de gars, ayant du plaisir a être ensemble, à rire, à discuter et à se relancer sur d’autres sujets, bref, c’est plus qu’un groupe, c’est des bons chums qui ont du plaisir à nous livrer ce qu’ils font.

Avec la scène métal de Rouyn-Noranda qui prend de l’âge, Christian m’a confessé qu’il espère apporter un espoir à la relève, comme quoi il est possible de foncer et de se créer un nouveau band, que rien ne peut arrêter la fougue chez la prochaine génération s’ils s’en donnent à plein cœur.

De retour a Backstabber, le quatuor m’a avoué que le groupe est pensé pour être du divertissement en live. “Backstabber, c’est pensé pour du live, la mise en scène de show, c’est intégré dans les chansons” dit Christian. Ils interagissent pratiquement tous avec la foule, bref, non seulement le groupe est bon à écouter, mais il est fait pour être vu! Déjà que je ne manque jamais un concert dans ma ville, je crois que Backstabber vaut la peine d’être suivi peu importe l’endroit au Québec où ils vont.

En 2019, le band a gagné le grand prix du FRIMAT dont la promesse de monter sur scène lors du festival d’Osisko en lumière. Les quatre gars, en chœur, m’ont scandé qu’ils rêvaient de faire la première partie du groupe Ghost lors de leur future performance : “L’Abitibi serait agréablement surprise d’avoir Ghost ici” affirmait Christian! J’attends encore avec impatience ce jour fatidique.

Avec les shows qui recommencent, le groupe a de plus en plus de fougue. Ils sont bientôt prêts à nous sortir un nouvel EP, vidéoclip, d’autres concerts. En gros, ils m’ont assuré que le futur est bon pour Backstabber et qu’on ne manquera pas d’eux. Peut-être un contrat de disque, qui sait? Personnellement, je sais que je vais les surveiller pour la prochaine année.

Ensemble, on a ri, on a bu, on a eu plus que du plaisir. Notre scène métal ne serait rien sans les nouveaux groupes comme eux.

Leur page Facebook : https://www.facebook.com/BackStabberMetal
Bandcamp: https://backstabbermetal.bandcamp.com/