Qu’est-ce que les membres d’Ars Media Qc ont écouté ce mois-ci? Le Jukebox du mois est l’article mensuel qui permet à l’équipe de partager ses coups de cœur, que ce soit en matière de nouveautés ou d’anciennes idylles métalliques. Alors, qu’est-ce qui a joué dans les oreilles du staff ce mois-ci?


Le choix de Jade Favreau

Falkenbach – OK Nefna Tysvar Ty. En ce mois de de mai, complètement fou pour ma part entre les shows, la fin de session et quelques tournages, j’avais besoin de pouvoir me recentrer avec un album plus doux qu’à l’habitude. Un ami m’a donc conseillé cet album dont je ne connaissais aucunement l’existence : OK Nefna Tysvar Ty de Falkenbach, band provenant tout droit d’Allemagne. Ce qui m’a grandement impressionnée de ce groupe, c’est qu’il est uniquement constitué d’un membre, Markus Tümmers, plus connut sous le nom de Vratyas Vakyas.

Cet album est d’une douceur délibératrice. Juste en regardant l’artwork, les couleurs chaudes me donnaient l’impression que j’allais entrer dans une atmosphère très mélodique et à la fois très “tranquille”. Exactement ce dont j’avais besoin pour ce mois complètement épuisant. OK Nefna Tysvar, sorti en 2003, est probablement un de mes albums préférés dans leur discographie, mais je dois admettre que j’ai aussi un faible pour Asa, sorti en 2013. Enfin, si vous recherchez un album qui est, selon moi, plus qu’excellent, je vous recommande fortement celui-ci, avec un petit feu, une petite bière, ou deux, ou trois…

Bonne écoute!


Le choix de Geoffroy Dell’Aria

Boisson Divine – La Halha. Voici que s’achève un mois de mai qui nous aura apporté un petit aperçu de la chaleur et de la lumière estivales à venir. Porté par cette atmosphère qui fleure presque déjà bon les vacances, c’est très naturellement vers les riches terres ensoleillées de Gascogne que mes oreilles se sont portées ces dernières semaines.

Boisson Divine, c’est avant tout un groupe enradigat (« enraciné » en langue gasconne), une histoire de culture et de terroir d’une douce région de France où l’on apprécie les petits plaisirs simples de la vie. Eh bien, Boisson Divine, c’est  un peu la même chose et ça se déguste comme un bon vin par une chaude journée d’été (un cru d’ailleurs peut-être issu du Domaine du Matilat, vignoble local et familial à la tête duquel nous retrouvons Baptiste Labenne, leader et entre autres chanteur, guitariste et principal compositeur du groupe). Quand je vous disais que c’est un groupe profondément ancré dans sa terre d’origine!

Et non content d’être de très chers amis, ce sont également d’excellents musiciens qui nous livrent là leur troisième méfait… et quel opus! C’est bien simple, je pense que nous tenons avec La Halha, sorti en 2020, leur meilleure offrande à ce jour et ce n’est pas peu dire, puisque c’est un album qui tourne de fait très régulièrement sur ma platine et dont je ne me lasse pas!

Portant ainsi fièrement haut les couleurs du Folk métal français, nous plongeons ici une nouvelle fois, en leur bonne compagnie, au cœur de la Gascogne, de son histoire et de ses traditions : ainsi, nous allons par exemple tour à tour à la rencontre de gens du pays, tels que le vaillant Jean Poton, seigneur de Xaintrailles, maréchal de France durant la Guerre de Cent Ans et compagnon d’armes de Jeanne d’Arc (Xivalièr de Sentralha), de Jean-Baptiste Bernadotte, maréchal d’Empire sous Napoléon Bonaparte et qui deviendra par la suite roi de Suède (Rei de Suèda) ou encore les immigrés gascons partis chercher fortune et l’espoir d’une vie meilleure en Amérique, à l’époque de la ruée vers l’or (Suu Camin Estelat).

Instrumentation métallique puissante, chansons (évidemment!) chantées exclusivement en gascon, mélodies et instruments traditionnels mis à l’honneur, thématiques toutes plus intéressantes les unes que les autres : tout y est pour passer le meilleur moment qui soit et ressortir de là le sourire aux lèvres, l’esprit mousquetaire et prêt à aller croiser le fer et jouer de la rapière, tel un Cyrano des temps modernes!

Et enfin, pour ne rien gâcher et parce que ce sont de (très!) généreuses personnes, ils nous ont gratifié de 5 pistes bonus supplémentaires (toutefois uniquement disponibles en version numérique), extrêmement savoureuses et ayant tout à fait leur place sur la galette de base! Même une chanson historique en hommage à notre bon roy Henry IV, oui monsieur!

Alors, comme le dit si bien un des couplets cette dernière et ce sera le mot de la fin :

« Au diable guerres, rancunes et partis ! Comme nos pères, chantons en vrais amis au choc des verres, les roses et les lys ! »

https://boissondivine.bandcamp.com/album/la-halha


Le choix de Matrak Tveskaeg

Kanonenfieber – Menschenmühle. La formation allemande aura su tirer profit à sa façon du conflit en Ukraine en publiant une nouvelle pièce intitulée Stop the War, chanson assortie d’un clip très actuel et dans lequel elle prend position. C’est ce qui m’a amené à me retaper la discographie du groupe à plusieurs reprises ce mois-ci et je n’ai pas pu m’empêcher de revisiter l’opus Menschenmühle paru l’an dernier encore plus que les autres. La production est léchée sans être surproduite et il en dégage une atmosphère vraiment englobante. On alterne bien entre les passages plus Doom et ceux plus mélodiques, le tout parsemé de passages plus intenses et très bien sentis. Je terminerais en ajoutant que la force principale de cet album est qu’il s’écoute aisément d’un bout à l’autre sans sauter de titres, ce qui, à mon humble avis, constitue un tour de force de nos jours alors que nous sommes constamment submergés par la nouveauté… 


Le choix de Yanick Klimbo Tremblay

Besvärjelsen – Atlas. “Nouvelle” formation qui sévit dans le Stoner doom de haute qualité, avec quelques touches de psychédélisme. Avec une chanteuse sulfureuse à la voix, je dois avouer que nous ressentons aisément les mêmes effluves que sur le premier album de Lucifer ou même Ruby the Hatchet. Deuxième album pour ce groupe suédois, ça fesse fort et on retrouve un total worship à Tony Iommi sur Atlas, et plus spécialement sur les chansons Acheron et surtout House of the Burning Light. Actif depuis 2014, le nom Besvärjelsen veut dire “conjuration” en français.     


Le choix de Simon Rioux

Gamma Ray – Lost Angels (The Sweet Cover). J’ai plongé dernièrement dans la discographie de The Sweet (pire nom de groupe, je vous l’accorde!), une formation Glam rock/Hard rock anglaise qui a essentiellement pondu ses classiques dans les années 1970. Sweet se démarque à l’époque par sa guitare bien distortionnée, sa batterie énergique, ses mélodies entraînantes, mais surtout ses jolies harmonies vocales. C’est l’un de ces groupes assez influents qui n’a malheureusement peut-être pas toute la reconnaissance qui lui est due aujourd’hui (on mentionne souvent qu’il s’agit d’une influence majeure sur les premiers albums de Queen par exemple et sur beaucoup d’autres groupes plus ou moins heavy par la suite). 

Ici, pour rester dans le thème Métal d’ArsMedia Qc, je vous propose une version Power métal de leur pièce Lost Angels avec cette reprise de Gamma Ray sortie sur l’EP Master Of Confusion en 2013.

PS : Je vous conseille aussi la pièce Set Me Free de Sweet si vous avez un intérêt pour tout ce qui est proto-Speed métal.


Le choix de Corinne Ainscow

Carach Angren – Where the Corpses Sink Forever. Ce mois-ci, mon choix s’arrête sur Where the Corpses Sink Forever de Carach Angren. Cet album marque ses 10 ans cette année, mais il n’a pas pris une seule ride. Cet album est un des rares que je peux écouter du début jusqu’à la fin en boucle sans jamais me tanner. Carach Angren était en concert à Montréal le 1er mai dernier et j’ai eu l’immense chance de les photographier. Ils n’ont cependant que joué une chanson de cet album, à ma grande déception. 


Le choix de Nathaniel Boulay

Fear Factory – Mechanize. Le beau temps est enfin revenu et je ne me gêne pas pour déranger les gens en écoutant de la musique trop forte dans mon char les fenêtres baissées. Quoi de mieux pour agrémenter une terrasse au passage que mon préféré de Fear Factory. Je sais que c’est souvent vu comme un sacrilège de pas avoir Demanufacture comme album de prédilection, mais moi, c’est le grand retour de Dino Cazares dans les rangs du groupe qui me fait tripper le plus. C’est un album solide, intense et qui n’a pas de pièce smooth à la fin comme la quasi-totalité de leurs albums. Ça a toujours été le bémol pour moi, ces pièces. Que voulez-vous?! L’album de remixes de Agression Continuum s’en vient dans un bientôt éventuel (manquerait juste le go du label) et ça m’a donné le goût de me remettre dans l’ambiance. Ça vous réveille un printemps sur un moyen temps.


Le choix de Corine Pepin

Warlock – Triumph and Agony. Ces temps-ci, j’ai une envie “cuir” et “studs” et il n’y a rien de tel qu’un groupe dont la porte-parole est une des reines du métal. Force est de constater que la pochette de cet album est épique et grandiose. All We Are et Kiss of Death sont définitivement mes chansons favorites sur cet album dans lequel on peut apprécier le régistre vocal de Doro


Le choix de Kevin Bylinski

Dodsdrift – Weltenszission. Lors de mes multiples voyages ce mois-ci, j’en ai profité pour revisiter quelques favoris des dernières années. Dodsdrift est apparu sur la scène allemande vers 2019. Ces nouveaux venus jouent un Black métal atmosphérique et agressif avec un nombre immense de riffs accrocheurs qui, malgré leur simplicité, donnent le résultat escompté.

Leur premier album, Weltenszission (Scission Mondiale) arrive juste au-dessus de 30 minutes, mais bordel que j’ai abusé du bouton repeat!!

Leur deuxième album sorti l’an passé (Odnis) est excellent aussi pour ceux qui voudraient écouter le duo.


Le choix de Sarah Luce-Lévesque

Saor – Origins. Impossible de passer sous silence l’amour que j’éprouve pour cette formation (qui est en fait le produit brut d’un seul homme, Andy Marshall et de sa bande). Je raffole de sa musicalité, de son agressivité et de ses thèmes envoûtants. À la fin du mois dernier, Saor a donc dévoilé le premier extrait de son prochain album Origins qui s’annonce assez percutant. Mélodie, folklore, Écosse, instruments traditionnels : tout pour charmer mes oreilles. Ce qui me plaît, c’est que la recette demeure la même, mais que le contenu reste toujours de bon goût. S’est ensuite ouvert sur le monde il y a quelques jours le deuxième extrait, Beyond the Wall. Cependant, j’ai choisi de vous partager l’extrait qui trotte dans mes haut-parleurs depuis un mois. Le tout sera disponible le 24 juin, lors de nos fêtes nationales respectives!


Le choix de Michel Perron

Cradle of Filth – Bitter Suites To Succubi. En tant que supporteur de longue date de Cradle of Filth, je ne peux que me réjouir de leur présence à Québec au début du mois de juin. Pour souligner l’événement, aussi bien revisiter cet excellent EP qui comprend du nouveau matériel, mais aussi des reprises. Bitter Suites est paru peu de temps après Midian, mais curieusement aucune chanson du EP n’avait été jouée lors de la tournée de Midian. Depuis ce temps, le groupe a essentiellement incorporé Born In a Burial Gown aux pièces jouées en concert. Depuis peu, celle-ci fut remplacée par la magnifique pièce Scorched Earth Erotica! Ce sera un moment magique puisque ce sera la première fois que je vais l’entendre. Je continue de rêver d’entendre en spectacle All Hope In Eclipse ou Suicide and Other Comforts dans une prochaine série de concert. Encore aujourd’hui, Cradle of Filth enchaîne à un rythme effréné les tournées puisque Dani croit à son projet plus que jamais malgré le changement de son. Cet EP est bien évidemment très différent de Dusk and Her Embrace ou Cruelty and The Beast, mais il mérite une écoute attentive. 

Groupe culte souvent détesté pour de mauvaises raisons, Cradle of Filth continue de livrer. Quiconque n’a jamais eu l’opportunité de les voir en spectacle peut remédier à la situation, laissez-vous tenter!


Le choix de PY Bédard

Ifernach – Neo-Tribal Manimal. L’homme derrière Ifernach est connu pour son projet principal mais également pour son nombre impressionnant de side projects. Tellement de sorties sont au menu que même pour un prospecteur toujours submergé par la nouveauté, je m’y perds. Toutefois, je n’ai pas pu m’empêcher de porter une oreille à la présente sortie et je dois avouer qu’encore une fois, je fus agréablement surpris malgré ma sombre déception de son dernier long jeu (Capitulation of All Life)

Comme les amateurs de la formation y sont habitués au fil du temps, Finian Patraic exploite un autre style musical s’approchant des sorties classiques des années 90. Des ambiances grandioses planent en trame de fond et il offre une musique très agressive et rapide caractéristique du Black métal tout en gardant une touche native que j’apprécie davantage que lorsqu’il se vautre dans une thématique plus punkish. D’autre part, le vocal davantage crié ajoute saura venir vous chercher directement là ou ça fait mal!

Fait intéressant, ASRAR a produit une quantité impressionnante de vinyles, ce qui viendra assurément contrer les revendeurs avides d’argent. Des versions CD et cassette sont également disponibles sur Tour de Garde pour ceux qui voudront se sauver des frais monstrueux!


Le choix de Floyd Lapierre-Poupart aka Florent Laroche

Analepsy – Quiescene. Grosse sortie dans le monde du Slam en provenance du Portugal. Analepsy vient en force avec un album beaucoup plus mélodique, sans oublier toute la brutalité qu’il peut amener. Dans cet album, nous voyons un nouveau son : plus mature et recherché, qui ne fait pas de tort pour la scène Slam.


Le choix de Sonny Hamel

Accept – Blood Of The Nations (2010). Accept est un groupe phare du Heavy métal germanique qui ont connus la gloire mondiale grâce à des albums comme Restless and Wild, Balls to The Walls et Metal Heart. Vers la fin des 80’s le fossé se creuse entre le chanteur Udo Dirkschneider et le guitariste Wolf Hoffmann. Le chanteur crée donc le groupe UDO et en 89 Accept sort un premier album sans son charismatique chanteur blond, les 2 parties refont équipe pour 2 albums sans grand inspiration dans les 90’s avant de finalement jeter l’éponge et se dissoudre comme tellement de groupes cultes dans cette décennie. 

Le groupe se reforme le temps de quelques spectacles en 2005 mais ne peut s’entendre sur le futur du groupe, Udo désirant avoir les droits sur nom Accept. Le groupe décide donc de continuer avec un nouveau chanteur Mark Tornillo et de nous livrer en 2010 une leçon sur ce qu’est un comeback réussi avec ce Blood Of The Nations. 

Un heavy metal traditionnel avec une production moderne et des compositions grandioses. En passant par le très dans ta face Teutonic Terror, par l’épique Kill The Pain et le très AC/DCesque Pandemic en plus d’un Rolling Thunde qui porte parfaitement son nom, le groupe montre que l’âge n’est qu’un chiffre et que le heavy metal est immortel.  4.5/5


Le choix de Stanislav Stefanovski

Carcass – Symphonies of Sickness. Il y a des mois comme cela, où on a une “rage” d’un groupe qui nous est très familier et cette fois-ci, c’est Carcass qui ont été joués pas mal souvent durant le mois. Cet album est particulièrement intéressant, en étant à la croisée des chemins entre le Death métal et le Grindcore, mais où le Death métal domine. Il est nettement meilleur que leur début, Reek of Putrefaction et c’est à partir de ce moment-là qu’on voyait que Carcass allait devenir un groupe géant du Death métal. 


Le choix de Louis-Olivier BG

The Devil’s Blood –  The Thousandfold Epicentre. Mon esprit naturel d’opposition fait en sorte qu’à chaque fois que j’entends le groupe surévalué Ghost, j’ai envie d’écouter paradoxalement l’excellente défunte formation The Devil’s Blood. Or, avec la venue prochaine de Ghost en compagnie de Mastodon au Centre Vidéotron à Québec, même la station Radio Énergie, qui fait la promotion dudit concert, s’est mise à faire jouer des extraits de chansons de Tobias Forge… Il n’en fallait pas plus pour que je me jette sur mon album préféré de The Devil’s Blood. «Mais pourquoi?» me demandez-vous d’un air incrédule. Parce que la troupe néerlandaise faisait beaucoup mieux que Ghost le genre hard rock satanique/occulte: mélodies recherchées, côté progressif assumé et côté occulte tellement authentique qu’il en est troublant. Alors voici la musique qui a peuplé mon mois de mai : 


Le choix de Méi-Ra St-Laurent

Rotting Christ- Κατά τον δαίμονα του εαυτού. Ce mois-ci mon choix s’est porté sur les guerriers grecs de Rotting Christ, qui ont offert une prestation de feu aux Foufounes Électriques le 4 mai dernier. Pouvant se traduire par “Fidèle à son propre esprit”, cette chanson est un véritable appel à la guerre, avec ses riffs enivrants et les paroles scandées en grec. Réécouter cette chanson me ramène instantanément à cette soirée, où la furie dévastatrice du groupe s’est déchaînée dans la salle.


Le choix de David Kirouac

Infected Rain – 86. Je dois dire que de ces temps-ci, je n’écoute rien de vraiment particulier. Je tourne mes playlists de façon aléatoire, mon cerveau n’ayant pas la force d’analyser les choix de façon judicieuse, étant surchargé de trucs professionnels. Par contre, je me plais à remettre certaines chansons sur le repeat et ce mois-ci, on dirait que ça tourne autour de Infected Rain – 86.

Honnêtement, pour ce groupe, je suis partagé entre 86 et Endorphin afin de trouver mon album préféré du groupe. J’essaie encore de me convaincre que le dernier Ecdysis est un bon album, mais quelque chose n’accroche tout simplement pas à mes oreilles. Honnêtement aussi, vraiment dommage qu’ils ne soient pas arrêtés à Montréal lors de leur dernier passage par la terre québécoise, un seul spectacle à Québec… Déception dans mon coeur.


Le choix de Charles-Alexandre Tourchot

Cities- Annihilation Absolute. Side project du défunt batteur de Twisted Sister, A.J. Pero. Malheureusement, il s’agit de l’unique album sorti par ce groupe. Il existe deux versions : la première contenant 6 tracks et la deuxième en contenant 9 dont les 3 dernières ont étés enregistrées après la sortie de la première version de cet album qui, ensuite, est ressorti avec les 6 premières chansons déjà contenues… ce qui n’a malheureusement pas aidé le groupe à vendre des albums. Mélangeant Heavy métal et Power métal, je conseille fortement cet album aux amateurs de Heavy métal traditionnel!


Le choix de Joé Calvé

Angel or Alien – Born of Osiris. Avec une fin de session qui n’en finissait plus, j’avais besoin d’un bon punch pour garder le focus (et pour ignorer le manque de sommeil). Le café et les boissons énergisantes se sont montrées utiles, mais le dernier album de Born of Osiris a fait la différence.

Comparativement aux autres créations du groupe sorties dans les années 2000 et début 2010, Angel or Alien voit une évolution vers un style un peu plus électronique que l’on pouvait déjà remarquer dans The Simulation sorti en 2019. La présence du synthétiseur combiné au reste des instruments rajoute une bonne vibe générale à l’album et offre une ambiance que je trouve rafraîchissante! J’adore particulièrement comment les intros de Poster Child, Angel or Alien et Love Story ont été façonnées. On débute avec des sons plus mélodiques du synthétiseur, mais un suspense s’installe tranquillement pour ensuite recevoir ce bon punch qui m’a permis de terminer ma session.

Maintenant que je suis en vacances, je peux prendre le temps d’apprécier plus l’album avec une bonne bière sur mon balcon!