Trivium qui nous arrive avec In The Court Of The Dragon, un album qui déborde d’intensité.

Leur deuxième album en moins de 2 ans, In The Court Of The Dragon est un digne successeur à What The Dead Man Says. Ça part la pédale au plancher et on roule à fond jusqu’à la fin.

Matthew Heafy s’est gardé en forme pendant la pandémie en faisant des vidéos en ligne et en réalisant une profusion de covers variés. Le bassiste Paolo Gregoletto et drummer Alex Bent ont accueilli chacun un nouvel enfant à moins de 2 jours d’intervalle. Le groupe s’est aussi procuré un hangar à avion pour en faire leur quartier général et local de pratique. Tout ça en plus d’avoir tricoté un album magistral. On ne peut pas vraiment dire que les gars de Trivium ont chômé pendant la pandémie.

In The Court Of The Dragon est solide. Très solide. Fignolé jusque dans les moindres détails avec une virtuosité qu’on leur reconnaît, certes, mais poussé plus loin semble-t-il. Peut-être un peu trop par endroit? La retenue aurait profité certains instants, je trouve. Les gars sont en forme et ça paraît. Toute la gang était motivée à la création de cet enregistrement et avait de l’énergie à revendre. Un besoin de faire sortir le méchant transpire à travers les chansons tout comme un optimisme vis-à-vis ce qui viendra.

On se le cachera pas, la pandémie a été source de plusieurs albums absolument massifs qui sortent cette année. Trivium nous offre ici, selon moi, une des meilleures preuves que l’adversité peut être source de grandes créations. La compétition pour les meilleurs albums de l’année sera féroce et Trivium monte la barre assez haute avec In The Court Of The Dragon.

Bonne écoute!

Note: 8/10

Chanson préférée: The Shadow Of The Abattoir

Tracklist:

1- X

2- In The Court Of The Dragon

3- Like A Sword Over Damocles

4- Feast Of Fire

5- A Crisis Of Revelation

6- The Shadow Of The Abattoir

7- No Way Back Just Through

8- Fall Into Your Hands

9- From Dawn To Decadence

10- The Phalanx