Bien souvent, je prends le temps de ne sélectionner que des albums qui me semblent intéressants à analyser. Le temps est précieux après tout. Pourquoi passer du temps à vous décrire un album qui ne vaut pas vraiment la peine à écouter tandis que certains en valent vraiment le détour? Par contre, en téléchargeant une copie promotionnelle, je me sens responsable de l’analyser étant donné que le téléchargement est effectué.

Quand l’œuf est cassé, c’est le temps de préparer l’omelette, même si tu changes d’idée en regardant la consistance ragoûtante du contenu. Tu plonges la fourchette, tu l’agites avec force, tu ajoutes sel et poivre un quelques millilitres de lait. Tu ne jettes pas l’œuf car au prix actuel des aliments, pas de gaspillage.

C’est ce qui est arrivé avec Centinex. Je suis un amateur de cette formation mais beaucoup plus à l’époque des chanteurs précédents comme Alexander Högbom et Johan Jansson. Depuis le changement pour Henrik Andersson, j’ai perdu tout intérêt car sa voix de style «étouffement» n’est clairement pas dans mes cordes et elle irrite mon oreille death métallique.

J’ai donc donné une nouvelle chance au groupe, étant donné que The Pestilence demeure un mini-album de 4 chansons. Je me suis dit que c’était probablement moins irritant qu’un album complet, comme le précédent, Death in Pieces, qui se voulait l’entrée en jeu d’Andersson.

La chanson Armageddon débute avec des coups de feu. C’est prometteur! La guitare embarque, elle se veut affutée à souhait et les percussions viennent puncher le tout. Ah… Douce satisfaction sur les premières mesures!

La voix d’Andersson prend place et attaque.

Je débarque, immédiatement.

Mais je prends le temps d’écouter le mini-album au complet. Pas capable. Ma seule satisfaction est de ne pas avoir reçu la version spéciale qui offre une chanson additionnelle.

Désolé, mais je n’embarque pas. Musicalement, j’apprécie mais pour pouvoir en retirer une satisfaction totale, j’ai besoin d’une voix qui se veut captivante et non irritante.

Disponible le 1er avril sur Agonia Records.