Grâce à Ars Media Qc, j’ai eu la chance de m’entretenir avec le leader de la formation Evergrey. Voici donc les élans de notre conversation concernant la parution de leur dernier album Escape of the Phoenix.

Ars Media Qc :
Nous y sommes! Je suis présentement en compagnie de Tom S. Englund, chanteur et guitariste de  la formation Evergrey, mais aussi de Silent Skies et de Redemption. Laisse-moi premièrement te remercier Tom pour le temps accordé à cette entrevue. J’espère que tout se passe bien à Göteborg. Tout a l’air bien ensoleillé dans ton studio! Comment ça va en Suède?

Tom Englund :
Bien! Merci beaucoup!

Ars Media Qc :
Ça fait bientôt presqu’un mois qu’Escape of the Phoenix a été lancé. Comment est la réponse du public et des fans?

Tom Englund :
C’est insensé! C’est tellement agréable d’être capable de prendre du recul et de cueillir les fruits de tout le travail que nous avons mis dans cet album. En plus, nous nous sommes classés dans plusieurs palmarès, et ce, dans plusieurs pays. En fait, nous n’écrivons pas de musique dans le but d’être les mieux classés dans les palmarès, mais ça prouve aussi que les gens aiment les chansons qu’on fait. Tout est vraiment bien et c’est un privilège.

Ars Media Qc :
Vous vous êtes probablement déjà fait poser la question des centaines de fois, mais pour un 12e album, le nom Escape of the Phoenix, en quoi est-ce que cela reflète bien Evergrey et pourquoi avoir choisi ce titre?

Tom Englund :
Nous sommes partis d’une période où ça faisait déjà 7 ans que nous écrivions sur le même thème, le même sujet (Hymns for the Broken, The Storm Within et The Atlantic). La seule chose que nous savions pour cet album, c’était que nous voulions faire les meilleures chansons possibles comme d’habitude. C’est ce que nous essayons toujours de faire. Sinon, hors de ça, nous ne voulions plus être impliqués dans cette trilogie. Nous avions besoin de rafraîchissement et de se revitaliser dans le but d’avoir du plaisir, de faire des choses qui rendraient le processus bon pour nous-mêmes. Alors on s’est simplement mis à écrire de la musique sans vraiment savoir ce que ça donnerait, ce qui est assez rafraîchissant et plus léger dans un sens.

Ars Media Qc :
Donc c’est ainsi qu’on se sent lorsqu’on doit recommencer ou créer quelque chose de nouveau après avoir écrit une trilogie, ou du moins quelque chose qui n’a pas à suivre quoi que ce soit?

Tom Englund :
Oui. Même si on sentait que c’était en quelque sorte une forme de liberté, quand nous étions dans la trilogie d’albums, c’était un peu notre refuge. Mais quand la musique devient « safe », il faut faire autre chose puisque tu ne veux pas que ce « safe » affecte la qualité de ce que tu y mets. Nous avons toujours été extrêmement sélectifs sur tout : sur chaque chanson et sur chaque note. Quand nous nous sommes rendus au point où on se sentait confortables et trop détendus, nous avons su qu’il fallait que nous fassions autre chose, qu’on se revitalise afin d’offrir le meilleur produit possible.

Ars Media Qc :
Et qu’est-ce que les fans peuvent trouver dans cet album qu’ils ne pourraient pas trouver ou chercher dans les albums précédents?

Tom Englund :
Vous trouverez vraiment tout ce qu’on a dans les autres albums. Nous avons fait tellement d’albums et de chansons depuis que si vous connaissez Evergrey, c’est définitivement un album à l’image d’Evergrey, mais la chose que j’ai analysée qui peut être considérée comme une différence avec les autres albums, c’est que j’ai toujours écrit sur l’aspect de la solitude, de se sentir comme un étranger, comme si on n’appartenait pas vraiment à ce monde et je le faisais dans une perspective de chagrin, de désespoir ou de tristesse. Et pour cet album, j’ai écrit sur les mêmes sujets, mais je les ai plutôt développés dans un contexte commun de force, d’estime de soi et de faim. Cet album sonne très vorace pour moi. Il sonne comme s’il avait un but et qu’il voulait se rendre quelque part et ça se ressent apparemment, alors c’est bien!

Ars Media Qc :
Oui et bien sûr, j’ai écouté l’album, même très souvent. Chaque pièce est forte (en commençant avec Forever Outsider, il y a aussi Stories et In Absence of Sun). Quelques fois je fonds pour les paroles (qui sont très belles en passant, tu es un magnifique écrivain), parfois je fonds pour les solos, parfois pour les lignes de basses. Je suis incapable de choisir une pièce favorite parce que ça change à chaque écoute. Quelle est ta préférée aujourd’hui?

Tom Englund :
Merci! En fait, la première pièce que j’ai écrite pour cet album, je l’ai écrite sur ce piano (joue quelques notes sur le piano juste derrière lui) et c’était In Absence of Sun. Je venais aussi d’écrire un peu pour l’album de Silent Skies donc quand j’ai commencé à écrire cette chanson, In Absence of Sun qui commence avec du piano, je me suis dit : « Oh oui, ce sera un album comme ça » et finalement ça ne s’est avéré rien de tel! Mais c’est une de mes pièces clés, je l’aime beaucoup. Sinon, j’aime beaucoup Run qui est la dernière pièce de l’album.

Ars Media Qc :
Qu’avez-vous trouvé facile et aussi plus difficile dans la création d’Escape of the Phoenix?

Tom Englund :
Hmmm, c’est pas mal la même chose pour nous d’écrire un album. Je veux dire, ça peut sonner stupide et mondain, mais la seule chose dont on se soucie, c’est de faire la meilleure chanson possible. Qu’on ait 11 ou 12 chansons sur l’album, on essaie toujours d’en faire une meilleure que la précédente à chaque fois et c’est ça le défi. Ce n’est pas facile de faire ce que je et ce que nous croyons être bon musicalement parlant. Ça prend beaucoup d’efforts et beaucoup de notre temps. Cet album nous a sollicités à 100 % tous les jours, et ce, pendant 8 mois au total. C’est ce que ça prend pour nous. Nous ne sommes pas comme Ed Sheeran qui peut faire des chansons à toutes les secondes. C’est plus compliqué aussi parfois parce que Jonas (le batteur) et moi sommes fortement impliqués dans la production de l’album. Je joue la guitare, je chante et j’écris les paroles, c’est donc un gros effort. S’il y a bien quelque chose que la pandémie nous a donné, c’est la liberté d’écrire de la musique sans devoir voyager au travers plusieurs pays pendant l’enregistrement de l’album. Quand je dis devoir voyager, je le dis en toute modestie puisque nous adorons voyager, mais si nous pouvions choisir, nous aimerions être capables de voyager pour un an et ensuite enregistrer de la musique pour un an. Ce serait immensément enrichissant pour nous. C’est pas mal ce que nous faisons actuellement, excepté qu’on ne voyage plus du tout alors…!

Ars Media Qc :
Oui vraiment! C’est donc de cette manière que la pandémie vous a affectés? Est-ce différent d’écrire, de produire et même d’être musicien en temps de pandémie?

Tom Englund :
Pour nous, c’est maintenant que nous l’expérimentons le plus puisque nous sommes dans la période où nous serions en train de jouer en tournée alors, ne pas être capable de le faire, c’est un changement. C’est quelque chose qui affectera le monde pour toujours (pas nous qui ne faisons pas de tournée, mais bien la situation) (Rires). Il y aura un avant et après tout ça et malheureusement, je ne suis pas très optimiste que ça finisse bientôt. Je pense que si nous sommes malchanceux, nous continuerons encore un an ou deux dans cette lignée… alors oui! Commençons par obtenir ce vaccin et vaccinons tout le monde pour que nous revenions à la normale. Pas nécessairement en revenant en arrière, mais nous pourrions même se diriger vers du nouveau parce que le monde aura changé c’est certain.

Ars Media Qc :
Ça c’est certain! Dans la critique que j’ai écrite pour l’album, j’ai trouvé quelques mots permettant de décrire le tout : c’est plein d’émotions. Comme tu disais et comme j’en ai conclu en l’écoutant, Evergrey prend le temps pour chaque son et pour chaque note. Est-ce ça que vous avez en tête pendant que vous écrivez, que ce soit en tant que Tom Englund ou en tant qu’Evergrey?

Tom Englund :
Oui, ce sont des choses qui se développent pendant le processus d’écriture. Nous écrivons et ensuite un monde s’ouvre à nous en quelque sorte. Je peux avoir une phrase, un accord ou même juste une ligne de paroles sur laquelle je me base pour l’entièreté de la chanson et c’est là que le monde commence à sa créer par lui-même. C’est là la magie de la musique selon moi. Je ne sais pas d’où ça vient. Je n’ai pas de sac où dorment les idées et où je peux en sortir une comme ça. Nous ne créons pas de choses à partir de vieux matériel non plus. Nous avons probablement une centaine de chansons que nous n’utiliserons jamais. Il y a du matériel qui est fait pour être écrit et d’autre matériel fait pour être enregistré.

Ars Media Qc :
Avez-vous donc mis de côté beaucoup de matériel pour cet album?

Tom Englund :
Nous façonnons nos chansons jusqu’à ce qu’elles soient ce que nous voulons vraiment qu’elles soient donc oui, nous avons tassé beaucoup de matériel. Comme je disais, nous avons beaucoup de matériel, enregistré ou non, qui ne verra jamais la lumière du jour. Alors, il y a beaucoup de trucs qui ne seront pas utilisés, mais ces trucs qui n’ont pas été utilisés sont des trucs que nous avions besoin d’écrire afin d’arriver à la chanson finale. Je dirais qu’il y a environ 10 % de ce qu’on fait qui se retrouve vraiment sur l’album. Le reste est ce qu’on crée chaque jour au fil du temps pour que nous puissions se rendre à la version finale de la chanson.

Ars Media Qc :
Et donc vous avez travaillé à nouveau avec Jacob Hansen pour cet album. Même si ce n’est pas la première fois que vous collaborez avec lui, comment avez-vous trouvé l’expérience étant donné que vous produisez déjà souvent par vous-même, et ce, sans autre partenaire.

Tom Englund :
Jacob est déjà un frère parmi nous et depuis longtemps. C’est le 4e album qu’on fait avec lui. Il était aussi un grand fan d’Evergrey quand nous avons commencé à collaborer alors pour nous, quand on a commencé à travailler avec lui, nous en sommes venus à un point où, pour la première fois, nous avions quelqu’un à l’extérieur d’Evergrey qui savait comment nous devions sonner, même mieux que nous-même dans un sens. Il nous disait : « C’est comme ça que vous devriez sonner » et nous aimions vraiment ça. Évidemment, nous étions intensément impliqués dans tous les côtés de la production quand venait le temps d’enregistrer correctement et d’être certains que le résultat était ce que nous voulions à la fin pour que ça lui donne le meilleur produit possible.

Ars Media Qc :
Maintenant, The Beholder, quel beau mélange! Je trouve qu’il s’agit d’une des parties les plus élégantes de l’album. Comment est apparue l’opportunité de travailler avec James LaBrie pour cette pièce?

Tom Englund :
Merci, vraiment! En fait, nous étions assis dans notre studio et nous étions en train d’écouter la chanson dans une période très précoce. C’était le début et je n’avais même pas encore écrit un seul mot sur la chanson, mais dans mon esprit j’avais ce titre sur lequel je voulais travailler. J’avais aussi déjà l’intention d’écrire sur le sujet de l’exemple à suivre, du modèle, d’avoir quelqu’un qu’on admire et qui peut aussi nous guider dans la vie quand c’est plus difficile en ce sens. Donc nous nous sommes assis, avons écouté à la chanson et j’ai pensé : « il nous faut un invité pour cette chanson ». Nous avons passé un petit moment à se demander qui cela pourrait-il être et soudainement, tout le monde a réalisé en même temps qu’il faudrait vraiment que ce soit James! Donc, il y avait quelque chose dans la chanson qui nous faisait penser à James en termes de mélodies, d’harmonies et de changements d’accords. C’est certainement ça qui s’est passé. Alors, je lui ai écrit un courriel. Je ne peux pas dire que nous sommes amis, mais nous sommes certainement des collègues amicaux. Nous avons fait des tournées et joué avec lui plusieurs fois, donc je lui ai simplement écrit et lui ai parlé de cette idée que j’ai eue pour la chanson. Il l’a écoutée et l’a adorée donc, c’est une des belles choses que nous arrivons à faire au moins.

Photo : Lyrics video The Beholder – AFM Records

Ars Media Qc :
Ça devait être vraiment excitant parce que je sais qu’Evergrey aime beaucoup ce que fait Dream Theater. D’ailleurs, cette chanson me fait un peu penser à Ayreon avec la recette Evergrey.

Tom Englund :
Ah merci! C’était vraiment beau de travailler là-dessus parce que je connais bien la voix de James, son registre, la façon dont il sonne et toutes les parcelles de sa voix, donc ça a été extrêmement facile pour moi d’écrire la mélodie pour lui et de savoir que ça donnerait quelque chose de fantastique.

Photo : Lyrics video The Beholder – AFM Records

Ars Media Qc :
De la perspective de Tom Englund et de la perspective d’Evergrey, de quoi êtes-vous le plus fiers dans cet album?

Tom Englund :
Honnêtement, ce dont je suis le plus fier est que nous fassions de la musique qui compte toujours pour les gens. Je veux dire, c’est la 27e année que nous faisons de la musique, du moins que j’en fais avec Evergrey depuis tout ce temps. C’est tout un accomplissement et Escape of the Phoenix est déjà notre plus gros succès commercial depuis trois semaines. Nous avons fait paraître des extraits qui en ont fait vendre d’autres à la fois. C’est bizarre dans un sens, mais en même temps c’est comme si j’avais attendu que le monde entier comprenne ce que nous faisons. Évidemment, de notre côté, nous le savions depuis tout ce temps.

Ars Media Qc :
Évidemment! Et donc, depuis 27 ans, Tom Englund personnifie Evergrey avec d’excellents musiciens. Cependant, tout est stable depuis 2014. Quel est le secret pour maintenir un tel projet en vie avec les mêmes membres, surtout après une trilogie dans l’optique du renouveau?

Tom Englund :
Avoir du plaisir! Faire de la musique que tu aimes, c’est la recette secrète. Si tu joues de la musique que tu n’aimes pas et que tu parcoures le monde avec de la musique que tu joues qui ne vient pas du ventre, alors tu deviendras misérable et malsain. C’est comme n’importe quel emploi. Ça prend tellement de notre temps que ça doit être plaisant et ça doit être important. Nous sommes cinq gars qui faisons ça depuis plus de la moitié de notre vie et donc, c’est ce qu’on fait! Nous sommes cinq gars qui pensent et qui apprécient d’être musiciens maintenant.

Ars Media Qc :
Alors, si ça ne te dérange pas, j’aimerais poser quelques questions par rapport à Silent Skies maintenant.

Tom Englund :
Absolument.

Ars Media Qc :
Qu’est-ce qui s’est passé? Comment est arrivée la création de Silent Skies?

Tom Englund :
Et bien j’ai vu sur Internet ce type (Vikram Shankar) qui jouait du piano et qui faisait le cover de Missing You d’Evergrey. J’étais vraiment étonné par la façon avec laquelle il phrasait bien la chanson et à quel point il avait un bon sens mélodique. Ensuite, quelques années plus tard, j’ai vu un autre cover qu’il a fait de Distance, une autre pièce d’Evergrey. À ce moment, j’avais en tête d’écrire de la musique de film avec de la voix et je n’avais jamais eu la chance de concrétiser le tout avec personne. Donc quand je l’ai vu, je savais que : « c’était lui ». Je lui ai simplement écrit un courriel lui disant : « On devrait faire un album ». Il était un grand fan d’Evergrey alors c’était une très belle expérience, autant pour lui que pour moi. Ce qui est vraiment cool c’est qu’étant donné qu’il était déjà fan d’Evergrey, nous avions déjà le même langage en matière de mélodie. Il avait déjà été amené à écouter la musique que je fais donc. C’est juste super!

Ars Media Qc :
C’est bien d’avoir une si belle connexion! C’est en quelque sorte un rêve devenu réalité pour un fan.

Tom Englund :
Oui et ça va aussi dans les deux sens. C’est vraiment un homme talentueux. Il sait vraiment comment jouer du piano. Il a 23-24 ans en plus. C’est un génie musical.

Ars Media Qc :
Il a donc voyagé jusqu’en Suède?

Tom Englund :
Oui, mais nous avons enregistré dans plusieurs studios, en Amérique aussi, ici et là.

Ars Media Qc :     J’ai toujours eu l’impression que les ballades d’Evergrey méritaient d’avoir leur propre album. C’est un peu ce que je ressens quand j’écoute Silent Skies. Est-ce faux de décrire Silent Skies dans cette optique?

Tom Englund :
Non, je ne pense pas que c’est faux de le décrire ainsi. En même temps, ce serait un peu injuste pour Silent Skies, dans le sens où j’y travaille ma voix différemment. Je chante plus doucement, je ne chante pas aussi fort et rauque que dans Evergrey. Je tente aussi de trouver un autre langage mélodique dans ce duo. Bien sûr il y aura toujours des parties de Silent Skies qui sonneront comme Evergrey parce que je sonne évidemment comme Evergrey.

Ars Media Qc :
Revenons rapidement à Evergrey. Il y avait un « avant », il y a un « maintenant » et il y aura un « après » la pandémie. On ne peut évidemment pas prédire ce qui se passera pour les performances live ou autres, mais quel serait le scénario idéal pour Evergrey dans le futur?

Tom Englund :
Et bien le scénario idéal serait bien sûr que tout le monde reçoive le vaccin demain matin. (Rires). Comme ça, on pourrait partir en tournée. Nous avons quand même prévu une tournée européenne qui devrait débuter le 8 octobre 2021, mais je ne pense pas que ça arrivera. Je ne suis pas très optimiste par rapport à ça. D’un autre côté, il faut ce qu’il faut et c’est comme ça pour tout le monde. Je pense que l’élément clé avec lequel nous pourrons sortir de cette expérience, c’est que nous vivons exactement tous la même chose, peu importe qui on est et ce qu’on fait dans la vie. Nous avons tous été affectés par ça. Donc, idéalement et de façon réaliste, je dirais que l’été prochain serait le moment probable où nous pourrons se rendre à des festivals à nouveau.

Ars Media Qc :
Principalement en Europe ou avez-vous prévu faire un passage en sol américain, plus précisément au Canada, un peu comme Montréal ou même Québec?

Tom Englund :
Oui, on adore le Canada. Aussitôt qu’on termine notre tournée aux États-Unis, nous prenons le temps d’y aller donc aussitôt que ce sera possible, on verra à vous rendre visite.

Ars Media Qc :
Génial! Ensuite, les gens peuvent maintenant commander Tom Englund sur leurs créations musicales, n’est-ce pas?

Tom Englund :
Oui!!! J’ai beaucoup travaillé là-dessus ces derniers temps, surtout dans la dernière année. J’ai offert mes services en effet. J’ai dû faire environ 35 chansons différentes et deux albums différents alors c’est vraiment bien de pouvoir participer sur la musique d’autres personnes. C’est juste fantastique. Évidemment, je suis rémunéré pour ça, mais de l’autre côté, les artistes ont en main ce qu’ils veulent pour leur album donc c’est une formule gagnant-gagnant. C’est très intéressant et enrichissant pour moi de m’investir dans le monde et la musique de différents artistes. J’apprends beaucoup dans cette situation.

Ars Media Qc :
Merci beaucoup Tom pour le temps accordé à cette entrevue. C’est un plaisir de pouvoir échanger avec des artistes qu’on aime et c’était un honneur de pouvoir faire ta connaissance. On vous souhaite tout le meilleur pour Evergrey. Merci encore!

Tom Englund :
Merci à vous!