Nous ne sommes plus capables d’entendre parler d’isolement et de confinement. Gériboire que cela vient lourd, surtout depuis mars 2020. Pourtant, pour de nombreux artistes, cet état mental (et physique) se veut une source d’inspiration d’une intensité incalculable. Plus spécialement dans le metal noirci et celui des gouffres insondables.

Le doom metal ne parle pas uniquement de dragons vindicatifs ou de guerriers perdus. Le sujet qu’est la solitude est encore pertinent dans le genre et la formation française Hangman’s Chair se veut excessivement pertinente avec cet album du nom de A Loner.

Maintenant signé chez Nuclear Blast, on comprend que le label voulait avoir près d’eux l’équivalent d’un Pallbearer européen, étant donné que musicalement, les deux groupes se ressemblent.

Par contre, les harmonies vocales et la recherche musicale se veulent beaucoup plus riches chez Hangman’s Chair car on sent que le groupe est très près du catalogue de Paradise Lost en plus de la sonorité des formations britanniques des années ’80 et ’90.

Aucunement ensoleillée, la musique de Hangman’s Chair se veut émouvante, consternante et même sinistre. Malgré tout, nous sentons une lueur d’espoir dans le timbre de voix du chanteur Cédric Toufouti qui, tel le phare d’Alexandrie, guide ton écoute vers un certain degré d’optimisme car son grain de voix demeure, rassurant.

Une fois de plus, une expérience complète qui ne se prend pas comme une collection de singles comme le format qui est proposé par la pop. A Loner de Hangman’s Chair est une expérience globale… à écouter, tout seul…

Disponible dès le 11 février sur Nuclear Blast Records.

www.facebook.com/hangmanschair/