Depuis un an, je me rends compte que la grande majorité de mes découvertes musicales les plus pimpantes demeurent des produits qui nous viennent du pays de la petite sirène. C’est aussi le pays qui a vu naître le batteur de Metallica Lars Ulrich, l’auteur de nombreux contes de ton enfance qu’est Hans Christian Andersen et le beau monsieur qu’est Mads Mikkelsen. Je parle donc du coquet Danemark!

Ce pays qui se veut deux fois gros comme la Gaspésie réussit à nous pondre des artistes massifs. Une preuve additionnelle demeure la formation LIVLØS, dont le nom se traduirait aisément par « perte de vie », avec leur album And Then There Were None, qui a été lancé récemment par Napalm Records.

Deuxième album du groupe mais premier pour leur nouvelle étiquette, on comprend que cette formation se veut toute jeune et plutôt fraîche. La soif envers un death metal mélodieux est bien présente sur ce nouvel album et le groupe salue au passage des formations comme At the Gates, Death, Carcass et même The Black Dahlia Murder.

Avec une pièce comme Pallbearer, on martèle fortement tandis que sur Seize the Night, on demeure plus cadencé tout en te gardant les oreilles dans le gras le plus onctueux. La chanson Gallows est excessivement enivrante, elle déborde d’enthousiasme même, mais le groupe reprend la hargne avec Drenched in Turmoil.

Album varié pour le genre, And Then There Were None propose une emprise agréable sur le genre et risque de plaire à une panoplie d’amateurs. Question de terminer ton année en pleine vilénie, vas-y avec cet album de LIVLØS!

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Photo: Nikolaj Bransholm