Je ne suis pas un grand fan de Slipknot sur album mais je dois avouer que cette formation américaine donne des concerts excessivement mirobolants. Je ne pouvais pas passer à côté de cette opportunité de jaser avec leur batteur, Jay Weinberg. Le tout allait se faire par Zoom et je n’avais pas avisé mon fils, grand fan du groupe, que le tout allait se dérouler. Toute une surprise pour l’héritier alors qu’il s’est rendu compte que je m’apprêtais à jaser avec l’un des percussionnistes qu’il admire le plus dans toute la sphère métallifère. Mon fils le suit sur Instagram et j’avais vu, par-dessus son épaule, des images de Weinberg avec un chandail des Devils du New Jersey. Étant donné que son équipe avait sacré une méchante volée aux Canadiens la veille, j’ai entamé une discussion sur le hockey, en guise d’entrée de jeu. Entretien avec Jay Weinberg, batteur de Slipknot.  

Avec Jack Hughes, j’ai l’impression que les Devils se dirigent vers une finale pour la Coupe Stanley.

Nous avons battu les Canadiens hier soir, ce sera peut-être plus difficile contre les Maple Leafs. Ils seront fatigués. 

Je dois être honnête, et je vais à l’encontre de bien des amateurs et autres critiques métalliques mais j’ai bien aimé l’album The End, So Far. Certains ne semblent pas l’apprécier mais je trouve que c’est un album qui coule bien. C’est plutôt lourd au niveau ambiance. J’ai l’impression qu’il faut prendre le temps d’écouter cet album en entier, pas en tant qu’échantillons ici et là. Est-ce que c’était l’intention du groupe de produire une entité plutôt qu’une collection de chansons indépendantes? 

Oui, c’est ce que je crois aussi. Nous n’en avons jamais parlé de façon consciente, c’est certain. Mais de mon point de vue, c’est de cette façon que j’aime consommer la musique, en format album, en entier. De cette façon, tu as droit à la livraison complète du processus artistique de l’artiste ou du groupe. Tu peux l’avoir par petits bouts sur des listes de lecture mais quand tu as la collection complète de chansons qui forment un tout, tu te retrouves avec la vision complète de l’artiste. C’est ainsi que je préfère mes expériences musicales et comment je préfère les produire aussi. Nous avons eu énormément de difficulté en ce qui concerne le séquençage, ce qui se veut l’ordre des chansons. Nous passons beaucoup de temps là-dessus et c’est pourquoi nous espérons que les gens qui écouteront l’album puissent en ressentir une certaine satisfaction. Certains groupes n’ont pas ce luxe face au séquençage de leurs chansons. Avec Slipknot, nous l’avons. C’est comme lorsque tu regardes la télé et que tu tombes sur un film qui est déjà commencé. Tu reçois une partie de l’œuvre, mais il en manque des bouts. C’est ainsi que je vois le tout pour la musique aussi, je veux entendre l’œuvre au complet. C’est probablement ce qui nous arrive de façon inconsciente, dans notre subconscient, quand nous préparons un album. C’est certain qu’en ce moment, nous vivons dans une époque où les gens n’écoutent plus vraiment des albums en entier. C’est correct aussi, chacun son choix, en étant que tu puisses apprécier.          

J’aime bien l’organisation et la façon dont les chansons sont placées sur The End, So Far. D’avoir Adderall en ouverture, on se veut déstabilisé. C’est inattendu sauf que de mon côté, j’apprécie des trucs plus soyeux comme The Flaming Lips ou My Morning Jacket, ça passe mieux. Donc, d’y aller en ouverture avec cette chanson, je vous ai trouvé très audacieux. 

De façon intuitive, c’était parfait de commencer l’album avec celle-ci. Tu sais, je ne joue même pas sur cette chanson! Je l’ai entendu comme quelqu’un qui se veut un auditeur. Si j’avais joué sur Adderall, le tout aurait été un peu plus compliqué.  

La chanson Warranty est celle que je préfère sur l’album. Elle se veut courte et plutôt intense. En plein milieu de la chanson, nous entendons clairement une chorale qui s’exécute. Est-ce une vraie chorale ou plutôt une série de voix travaillée en studio?

C’est une vraie chorale. Dès que vous entendez une chorale sur un album de Slipknot, c’est une vraie chorale et non pas des échantillons de voix. Nous préparons le tout avant d’entrer en studio et nous nous montons une proposition, on fait des démos pour présenter l’idée globale, avec des voix synthétisées. Pour la chanson Unsainted, je crois que c’était la première fois que nous utilisions une chorale. C’est une expérience assez intéressante de voir une chorale entière s’exécuter sur une chanson de Slipknot. C’est probablement à partir de ce moment que nous avons eu la piqûre face aux chorales car nous trouvons que cela sert bien nos chansons.

La fin justifie les moyens

Avec ton expérience dans le domaine hardcore avec Madball sur l’album Empire, d’avoir une chorale pour ce style musical, c’est d’avoir un groupe d’amis qui vient hurler pour avoir des gang vocals. C’est une expérience différente.

Définitivement, hahaha! Avec Slipknot, nous ne sommes pas des chanteurs de ce calibre. C’est pourquoi nous devions avoir des chanteurs professionnels. Nous ne pouvons pas s’improviser jusqu’à ce que nous puissions obtenir un résultat qui se veuille juste, correct. Une décision rapide a été prise sur ce sujet! Aucun doute!     

Les gens semblent avoir énormément de difficulté quand leurs groupes préférés poussent le bouchon un peu plus, au niveau musical. Ils sont frileux face à l’évolution. Neil Fallon de Clutch en parlait, dernièrement. Il racontait que bien des amateurs préfèrent que leurs groupes préférés répètent le même album continuellement. Est-ce parce que les amateurs de metal sont de grands nostalgiques?  

C’est drôle que tu m’en parles. J’ai lu ce que Neil Fallon a dit. Je suis terriblement d’accord avec lui et il a visé dans le mille. Les gars de Clutch sont de bons amis, nous les voyons surtout lors de festivals, quand nous sommes sur la même affiche. J’adore quand Clutch est sur le même festival que nous, c’est l’un de mes groupes préférés. Je respecte ce groupe énormément et je respecte leur approche face à leur musique. Quand j’ai lu cela, je savais ce qu’il voulait dire totalement car de nombreux groupes vivent cela. Plus tu avances en tant que musicien, plus tu veux te créer des défis créatifs. Essayer de nouvelles choses qui parfois ne fonctionnent pas mais parfois, le tout fonctionne. En général, il ne faut pas trop s’en préoccuper et continuer d’avancer, sinon tu fais du surplace et c’est là que le tout devient redondant. Ils veulent que tu répètes le même album, à chaque fois. Et ce que Neil Fallon voulait surtout dire, c’est qu’ils désirent cette portion de leur vie, de retour. C’est le pouvoir de la musique, on l’identifie à une période de notre vie, bien souvent joyeuse et nous voulons qu’elle se répète. Dans un sens, cela devient leur problème. C’est une excellente analyse de sa part. Dans le groupe ou du moins, de mon point de vue, je suis un amateur de groupes qui se mettent en danger, qui essaient et qui tentent de nouvelles choses. C’est ce qui arrive avec Clutch, chaque nouvel album propose des choses inattendues. Ah, il y a du thérémine sur cette chanson, celle-ci est bluesée. Je crois que les vrais amateurs des groupes sont prêts à suivre leur formation préférée vers cette odyssée, pour être témoin de l’évolution des musiciens et des membres du groupe. Si tu souhaites que le groupe ne fasse que répéter le même album continuellement, ce n’est pas intéressant. Pour Slipknot, cela ne nous intéresse pas. Si le tout est fait avec respect tout en respectant l’éthique, c’est acceptable. Il faut que cela soit pur et je crois que notre nouvel album suit cette ligne de pensée. Il y a de nombreux éléments qui ne sonnent aucunement comme des trucs que nous avons offert sur les albums précédents. Si notre public apprécie, tant mieux. Si vous préférez uniquement les vieux albums, c’est bien correct aussi!

Parlant de Clutch, ils ont créé leur propre maison de disques. Ainsi, ils peuvent produire ce qui plait aux membres du groupe, dans le format qu’ils désirent. C’est votre dernier album avec Roadrunner, est-ce possible que Slipknot suivent cette même voie, étant donné que Corey Taylor a annoncé que vous risquez de ne produire que des simples ou des mini-albums dans le futur?

C’est définitivement une façon de faire qui se veut possible pour Slipknot. Ce serait une belle opportunité, une expérience excitante et totalement nouvelle pour nous. D’avoir notre propre étiquette de disques serait excitant. Nous pourrions contrôler tous les aspects du produit, ce qui n’a pas toujours été le cas. En ce qui concerne le produit physique, c’est là que le tout m’emballe. De pouvoir choisir la couleur du vinyle, c’est le genre de décision qui me plait et de le faire avec le groupe, ce serait cool. Parce que tu sais, il est bien de garder un contrôle sur le produit car plus de mains externes y touchent, plus il peut y avoir une perte au niveau de la pureté face à l’œuvre artistique. C’est une liberté, une liberté qui vient après des années à travailler fortement, rien ne serait volé dans un sens. Vingt-cinq années pour Slipknot, rien n’a été volé, tout a été remporté grâce à un travail constant. De mon côté, je suis avec le groupe depuis 9 ou 10 ans. De sentir que nous pourrions sentir encore plus de liberté, ce serait génial. De pouvoir lancer un mini-album à chaque deux mois, cela pourrait être une idée fantastique. Lancer des collections de concerts, de lancer un coffret de quelques mini-albums par la suite, qui sait? Nous allons voir car nous n’avons pas encore de plan défini en tant que tel. Juste de penser que ce genre d’opportunités seraient possibles, c’est très excitant pour nous.  

Faire face aux tirs de barrage

Avant de commencer l’entretien, nous parlions de hockey. Tu es un fan des Devils du New Jersey mais avant tout, un fan de hockey. Quand tu étais plus jeune, tu étais un gardien de but. C’est certain qu’en tant que Québécois et Québécoises, nos lecteurs et lectrices se sentent interpellés par ce fait. Que peux-tu nous dire face à cette passion?

Ça remonte à loin, très loin même. Je me souviens d’être allé à Montréal, pour participer à un camp de perfectionnement de gardiens de but. J’étais assez jeune, je ne jouais pas encore de batterie dans ce temps-là. C’était au camp mis sur pied par Guy Hebert (NDLR : ancien gardien des Ducks d’Anaheim) si je me rappelle bien. Je devais avoir 9 ou 10 ans, dans ce temps-là. J’ai commencé vers cet âge, justement et j’y suis allé à fond. J’ai joué au niveau compétitif, dans l’équipe de mon école secondaire aussi. À 14 ans, j’ai commencé la batterie et c’est à ce moment-là où j’ai dû choisir entre la musique ou le sport. Comme de raison, j’ai choisi la musique. Mais mon amour pour ce sport est encore présent. J’habite maintenant à Nashville, au Tennessee. Je me suis mis à encourager les Predators de Nashville. Par contre, mon équipe de prédilection demeure les Devils du New Jersey. Surtout vers 1999, je n’avais de yeux que pour Martin Brodeur. De le voir garder les buts, c’était tout simplement magnifique et une leçon de savoir-faire unique. Il demeure le meilleur gardien de but de tous les temps, aucun doute là-dessus. De plus, les trois Coupes Stanley lors de cette époque, ça ajoute à cette passion! J’aime encore le hockey, j’en regarde encore. En fait, les membres de Slipknot sont des fans de hockey. En tournée, nous regardons beaucoup de parties dans nos temps libres. En avril dernier, nous étions en tournée aux États-Unis et au Canada. C’était pendant les séries éliminatoires. Je me souviens qu’un soir, alors que c’était la Bataille de l’Alberta entre les Oilers d’Edmonton et les Flames de Calgary, c’était le point culminant. Nous nous sommes tous mis d’accord sur le fait de fermer nos cellulaires pour ne pas avoir envie de voir le résultat de la partie ou de recevoir des notifications, pour ne pas être divulgâchés, tu comprends? Dans notre autobus, nous avons un téléviseur et nous avons enregistré la partie qui avait lieu, pendant notre concert. Après notre prestation, nous avons regardé la partie, sans savoir ce qui était arrivé. C’est du sérieux! Nous le faisons régulièrement avec certaines parties qui nous intéressent plus. Nous aimons vraiment ce sport, surtout l’intensité qui s’en dégage. Le hockey, sous toutes ses formes, c’est un sport qui demeure spécial pour moi.         

Nous venons de parler de gardiens de but donc j’aimerais te parler de tes masques. Certains pourraient dire que l’inspiration provient du masque de Quiet Riot sur Metal Health mais je sens beaucoup plus l’inspiration venant des masques de la vieille époque de la Ligue Nationale de Hockey, des masques comme ceux de Jacques Plante, par exemple. Pas dans le sens de Jason Voorhees non plus. Surtout pour celui de l’époque We Are Not Your Kind. 

Le masque de Jacques Plante est iconique. J’aime bien celui de Gerry Cheevers aussi, avec les cicatrices. Grant Fuhr aussi en portait qui se voulaient magnifiques. Je ne sais pas s’il y a une influence directe qui provient de ma passion du hockey et de mon héritage en tant que gardien de but. Probablement une influence indirecte, qui vient de mon subconscient car c’est moi qui en fais le design. J’ai une apparence à maintenir et je dois dicter les choses le plus précisément possible aux gens qui se veulent responsables de la confection de notre équipement et de nos masques. Ce sont des gens spécialisés dans les effets spéciaux. Ils ont plusieurs cordes à leur arc! Ils sont capables de prendre mes idées et d’en faire un truc réel. Oui, je suis inspiré par le hockey de cette époque, c’était tellement primitif et en même temps, protectif. C’est l’objectif d’un masque après tout. C’est une version de ta personne qui désire s’exprimer au moyen d’un médium artistique, dans mon cas. À moins de se faire tatouer tout le visage? C’est comme ça que nous le voyons et le sentons. Les masques nous offrent cette protection artistique et aident à nous exprimer. Cela nous permet d’exploser, d’y aller avec vigueur. Il y a effectivement un parallèle à faire entre les deux, c’est une grosse partie de ma vie!           

Vers la fin des années ’90, j’étais étudiant à l’université et je regardais tout le temps le show de Conan O’Brien qui jouait tard le soir. Cela me permettait de décrocher de mes études. J’aimais vraiment les interactions de Conan avec ton père, Max Weinberg (NDLR : Il était le batteur de l’émission et avait de nombreuses interactions humoristiques avec Conan. Max Weinberg est aussi le batteur de Bruce Springsteen dans son E Street Band.) J’ai vu l’épisode où ton père t’a amené voir Slipknot quand tu avais environ 10 ans. En tant que père et journaliste métallique, j’ai toujours amené mes enfants dans des festivals, pour des entrevues et des concerts. Maintenant, mon fils est fan de metal. Que penses-tu des parents qui amènent leurs enfants à des concerts metal?

C’est une expérience enrichissante. Cela résume mon adolescence et mon enfance. J’ai des souvenirs très précis d’aller voir des concerts en famille, encore plus spécifiquement avec mon père. J’ai grandi dans le New Jersey, et mon père enregistrait le show de Conan à tous les soirs de la semaine, à New York. Dès l’âge de 12 ans, j’avais ce genre de routine qui faisait que dès que je terminais l’école, je me rendais à la station de train, je prenais le train en direction de New York pour aller rejoindre mon père au travail. Parfois, il y avait un groupe qui était invité et dont qui j’étais un fan de leur musique. Je pouvais les voir jouer et j’étais aux anges. Ensuite, nous allions manger un petit quelque chose et nous nous rendions soit au CBGB, au Roseland Ballroom, le Webster Hall… et ainsi de suite! Nous allions voir, des groupes performer! De pouvoir partager tout ceci avec mon père, cela n’a pas de prix. Ceci m’a surtout permis de comprendre le genre de vie qu’il vivait alors qu’il était en tournée avec Springsteen, par exemple. Ceci a permis de créer un lien, un lien très puissant entre lui et moi. C’était très naturel. Grâce à mon père, j’ai pu rencontrer de nombreux groupes et artistes pour ainsi, développer des liens d’amitié avec eux. Par la suite, quand ils revenaient en ville, nous retournions les voir en spectacle. Slipknot était l’un des groupes avec qui j’ai développé une amitié avec les années. J’ai connu le groupe quand j’avais 10 ans. Dès qu’ils revenaient, nous retournions voir le spectacle et dire un petit allo après le concert, le temps de piquer un brin de jasette. C’est comme cela que le tout a commencé et 13 ans plus tard, ils m’ont demandé de me joindre à eux. J’ai dit oui, comme de raison. J’ai été très chanceux, j’en suis très conscient et je demeure très reconnaissant face à cette opportunité. Mon père, en tant que musicien, a toujours pris en considération que ses enfants passaient avant tout et que, malgré le travail, on peut combiner les deux, sans forcer les choses. Il comprenait, en tant que père, l’importance de la musique jouée sur scène, l’importance de voir l’envers du décor et surtout, de comprendre tous les efforts déployés lors de l’organisation d’un spectacle. J’ai rapidement compris que d’être un artiste, un musicien qui fait de la scène, ce n’est pas une partie facile. C’était une véritable éducation car en dehors de l’école, ma seule éducation a été d’aller voir des groupes, jouer. Me faire détruire dans le mosh pit, j’en ai apprécié chaque seconde. Cela m’a permis de comprendre le véritable sens de la musique. Le fait de rencontrer des gens et de créer des liens. Mais c’était surtout de voir que pour arriver là où en sont les artistes les plus performants, cela prend une grosse dose de travail. Cela m’a ouvert les yeux et j’en remercie mon paternel. Il faut comprendre que pour un bon nombre de gens, la musique, ce n’est pas seulement un bruit de fond, le tout a vraiment une signification. Pour moi et mon père, et comme toi et ton fils, cela créé un lien très puissant. Quand je vois des parents avec leurs enfants lors de nos concerts, c’est vraiment motivant. De voir que la tradition continue, c’est tout simplement magnifique. Je sais que pour certains parents, de voir que leurs enfants s’intéressent au metal, c’est une inquiétude car ils ne connaissent pas les véritables rouages du genre et voient le tout comme une entreprise à connotation maline. Mais ce n’est pas le cas, loin de là. Quand tu prends le temps d’analyser le tout, c’est plutôt simple : tu vas au concert, tu t’imprègnes de l’énergie de la communauté métallique et c’est à ce moment que tu te rends compte comment le tout se veut une expérience positive. Tu n’as pas le choix de te connecter au reste du groupe. C’est un sentiment merveilleux et je suis vraiment fier d’avoir été inclus dans ce milieu, dès mon plus jeune âge. Maintenant, moi et mon père pouvons partager ce lien si puissant qui nous relie, celui d’être des batteurs professionnels avec des formations majeures.

Est-ce que nous pourrons revoir The Slipnutz ouvrir de nouveau pour Slipknot? (NDLR : lors de l’émission de Conan O’Brien, un sketch mettait en vedette un faux groupe se faisant appeler The Slipnutz. Lors de l’émission où Jay Weinberg rencontrait le groupe, The Slipnutz ouvrait et ils se sont fait huer avec vigueur)           

Oh, les Slipnutz, oh mon Dieu! Ça fait longtemps de ça! Ils se font fait huer. De notre côté, nous serions près de les ravoir. Je ne suis pas certain pour eux, par contre. Mais ce serait vraiment le fun!

Dernière question, est-ce possible d’avoir Slipknot de retour à Montréal? Pour un Heavy Montréal ou peut-être même le festival complet du Knotfest? 

Je l’espère. Ce serait fantastique. Tous les membres de Slipknot adorent Montréal. Jouer au Heavy Montréal est parfait, ce festival est génial. Nous n’avons jamais donné un Knotfest complet à Montréal, ça pourrait être un événement en tant que tel. Même au Canada. Ce serait une occasion parfaite! Il n’y a rien de coulé dans le béton encore car le tout est juste en train de reprendre. Nous devons retourner dans des endroits que nous n’avons pas visité depuis la pandémie mais une chose est certaine, j’aimerais vraiment amener le Knotfest au Canada. Et plus spécialement à Montréal. Ce serait phénoménal!

Sur tes sages paroles, je te remercie!

Merci Yanick!  

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