Toute nouvelle découverte pour moi cette année! Venom Prison est un groupe originaire du Royaume-Uni (South Wales) et qui déplace beaucoup d’air, que ce soit avec les cordes vocales bien crasseuses de la chanteuse Larissa Stupar ou des solides musiciens qui l’accompagnent.

Le nouvel album de la formation, Erebos, sortira le 4 février sous la bannière de Century Media.

Si vous aviez l’intention de vous reposer, ce n’est pas le temps. Débutant par une introduction assez primitive, Born From Chaos construit une ambiance où les différentes sonorités que nous entendrons au fil de l’album sont dévoilées. On le sait dès le départ que ça va déménager.

Judges of the Underworld, leur premier simple, est assez déconstruit (ce qui n’est pas mauvais en soi dans le genre). Cependant, c’est enseveli dans l’essence du Death metal avec ses breakdowns et sa pesanteur qui arrivent plutôt vers la fin de la pièce.

Nemesis, leur troisième simple, poursuit l’album avec beaucoup plus d’agressivité. Le vocal et les guitares sont plus stridents, la batterie vient asseoir à merveille toute la pièce qui, dans sa structure, est un peu plus complexe que les précédentes.

Vient ensuite une de mes pièces préférées de l’album : Comfort of Complicity. C’est une pièce rapide, remplie d’énergie qui donne envie de tout détruire.

Je dois avouer que la chanteuse m’impressionne beaucoup, tout comme la batterie qui, dans cette pièce en particulier, est d’une précision chirurgicale. C’est beaucoup plus rythmé que les morceaux précédents et les guitares viennent apporter, vers la fin, une mélodicité que nous n’avions pas pu entendre, excepté dans la petite introduction. Cela amène un peu de calme après la tempête, un moment plus virtuose et détendu.

Pain of Oizys, leur deuxième simple, est la pièce la moins représentative de l’album. Le son est un peu plus post avec son piano, des parties électroniques et un vocal clean en grande partie (ce qui ne me déplaît pas pour autant), mais c’est pas mal le clash de l’album. Cependant, en growl, le vocal est beaucoup plus écorché. C’est aussi un morceau plus long et agréable à écouter.

On se décolle ensuite les tympans avec Golden Apples of the Hesperides qui demeure, à mon avis, une des meilleures pièces de l’effort. Les guitares pleines de distorsion, un son riche et de meilleurs arrangements réussiront à vous faire apprécier le tout. Les dernières pièces de l’album, soit Castigated In Steel and Concrete, Gorgon Sisters, Veil of Night, Technologies of Death, sont un bel exutoire.

Dans l’ensemble, Erebos est un album que j’apprécie quand vient le temps de me défouler et d’apprécier les capacités vocales de mademoiselle Stupar, malgré le fait que je ne sois pas souvent dans la vibe Death metal. Excellente découverte pour ma part!

Photo : Century Media