Le Québec DeathFest est maintenant chose du passé. Pour la prochaine édition, nous devions nous retrouver avec la formation Vio-Lence, qui est de retour depuis quelques années, surtout depuis que Phil Demmel a mis l’accélérateur sur le groupe. Maintenant, Vio-Lence est sa raison principale, étant donné qu’il ait quitté Machine Head.

Oui, pour plusieurs, ce groupe demeure l’ancien groupe de Robb Flynn mais c’est avant tout la voix de Sean Killian qui se veut le fer de lance de cette formation thrash américaine. Sa signature officielle. Effectivement, si tu crois qu’Exodus possède un chanteur à la voix distinctive, c’est similaire pour Vio-Lence.

En 2022, le groupe effectue un retour sur album mais demeure plutôt timide en y allant avec un mini-album. Oui, la marmotte ne se montre pas totalement le bedon, elle ne fait que se pointer le museau, question de tâter le terrain.

Avec Let the World Burn, Vio-Lence s’offre une nouvelle carte d’affaire de 5 chansons et de plus, propose un alignement différent car en plus des membres de la lignée classique que sont Killian, Demmel et le batteur Perry Strickland, nous avons maintenant l’ancien bassiste de Fear Factory, Christian Olde Wolbers et l’ancien guitariste d’OverKill (et émule de Hetfield) qu’est Bobby Gustafson.

Comme de raison, avec cinq chansons, le tout demeure très court pour se faire une bonne idée face à ce retour. Mais, il semble que Metal Blade, la nouvelle étiquette du groupe, ait jugé pertinent et suffisant cet apport musical du groupe pour lancer la galette. Le retour officiel avait été fait avec la reprise du classique des Dead Kennedys, California über Alles qui se voulait intéressante mais aucunement convaincante. Et là, on a droit à quoi?

Et il est là le problème avec cet échantillon : on en veut plus! La chanson Flesh From Bone, le premier extrait disponible, représente bien ce qui se retrouve sur cet enregistrement. La pièce titre, Screaming Always et Gato Negro sont trois pièces très actives tandis que Upon Their Cross demeure plus souple.   

Avec sa couverture laissant poindre 5 corps bien insérés sur des piquets affutés, on se demande si chaque carcasse se veut un clin d’œil aux 5 membres du groupe ou aux 5 chansons du mini-album. Quoiqu’il en soit, Let the World Burn offre un exercice métallique plutôt convaincant. 

Disponible le 4 mars chez Metal Blade Records.