Qu’est-ce que les membres d’Ars Media Qc ont écouté ce mois-ci? Le Jukebox du mois est l’article mensuel qui permet à l’équipe de partager ses coups de cœur, que ce soit en matière de nouveautés ou d’anciennes idylles métalliques. Alors, qu’est-ce qui a joué dans les oreilles du staff ce mois-ci?


Le choix de Jade Favreau

Dawn – Slaughtersun. En ce mois de juin, j’ai décidé de partir en petit roadtrip pour quelques jours. Avec 20 h de route, j’avais définitivement besoin de musique et c’était le moment parfait pour découvrir quelques bands.

Je me suis dirigée vers Dawn, band suédois. Actif depuis 1986, celui-ci a commencé avec un son un peu plus Death métal, pour ensuite se diriger vers un son beaucoup plus Black métal dans le début des années 1990. 

Pour ma part, l’album qui m’a le plus accrochée est Slaughtersun, sorti en 1998. Ce dernier est leur dernier opus sorti depuis et il faut dire que c’est un de leurs meilleurs projets. L’album contient 7 morceaux et je ne saurais dire quelle chanson est ma préférée. Comme à l’habitude, j’adore les bands qui sont très groovy, mais ici, je trouve que le mélange de blast beats (très bien structurés selon moi), les moments groovy et les moments mélodiques s’agencent à merveille.

Bonne écoute!


Le choix de Geoffroy Dell’Aria

Wrang – De vaendrig. Une fois n’est pas coutume, c’est une production récente que je vous présente aujourd’hui, puisqu’elle ne date que du 3 juin dernier. Quelle sacrée surprise que ce band découvert totalement par hasard, au gré de mes pérégrinations quasi-quotidiennes sur la chaîne YouTube Black Metal Promotion (l’une de mes principales sources d’exploration de ce genre si cher à mon cœur)! En toute honnêteté, il y a longtemps que je n’avais plus pris une telle claque aussi directe et qui sait que je ne suis pourtant pas si difficile que ça à contenter!

Wrang, formation néerlandaise originaire de la ville d’Utrecht, n’en est pas à son premier coup d’essai, ayant sorti un premier méfait en 2019, Domstad swart metael, par lequel avait déjà bien été imprimée une identité musicale forte, singulière et terriblement accrocheuse.

De retour en 2022, nous voici donc à nouveau parachutés au beau milieu d’un pur concentré de violence métallique à la Wrang, parfait équilibre entre la fureur du Black métal à la hollandaise et le groove du black’n’roll! La batterie blast à tout va, la basse vrombit et la guitare nous assène une avalanche de riffs tous plus accrocheurs les uns que les autres, avec un sens de la mélodie particulièrement aigu! Une certaine mélancolie se dégage également de certains passages plus atmosphériques, comme c’est le cas sur Bestevaer ou le titre éponyme.

La voix, quant à elle, hargneuse et écorchée à souhait, n’est pas en reste et éructe des textes rédigés en néerlandais, contribuant à cette impression d’authenticité de l’ensemble (ce qui ne peut d’ailleurs que me plaire, ayant toujours énormément apprécié les groupes chantant dans leur langue maternelle).

Un climat à la fois sombre et épique s’empare de nos oreilles pour ne plus les lâcher, tout du long de la bonne quarantaine de minutes que dure cet opus. Le rendu de la production est par ailleurs très bon, nous proposant une juste balance entre clarté et son plus raw, nous permettant de bien distinguer chaque composante des morceaux, sans pour autant tomber dans quelque chose de trop léché non plus.

En résumé, c’est une véritable mandale en bonne et due forme que nous assènent ici les Bataves, au moyen d’un Black métal enragé, héroïque et galopant comme eux seuls savent en produire!

Vous avez un trop-plein de rage à extérioriser ou le besoin de vous défouler un bon coup? C’est l’album qu’il vous faut, sans l’ombre d’un doute!


Le choix de Matrak Tveskaeg

Phurpa – Trowo phurnag ceremony. C’est dans la musique traditionnelle shamanique que j’ai puisé mon inspiration ce mois-ci. La formation Phurpa est l’oeuvre du musicien russe Alexey Tegin qui vise à faire revivre la musique lithurgique traditionnelle de l’époque pré-chrétienne. Il s’agit principalement d’un ensemble vocal de chants de gorges auquel sont ajoutées des percussions sporadiques afin de proposer des pièces qui s’inspirent des chants monastiques bouddhistes du Tibet. La musique de Phurpa se veut introspective et méditative et je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec le mouvement drone. Bien que je recommande les pièces The visualization et Conferring empowerment & self-transformation I tirées de cet album, je me permets d’ajouter en lien, un concert complet parce que la performance m’a littéralement laissé sans mots à ma première écoute. 


Le choix de Yanick Klimbo Tremblay

Horizon Ignited – Towards the Dying Lands. La sortie de cet album se fera lors du 1er juillet mais l’avantage des scribes métalliques est de recevoir les albums longtemps en avance. Horizon Ignited est le nouveau joujou de Nuclear Blast et le label risque de miser beaucoup sur ce groupe finlandais qui joue un mélo-death qui rappelle In Flames mais avec une approche vocale qui s’apparente grandement de celle de l’époque de Christian Älvestam pour Scar Symmetry. Accrocheur comme album, j’en apprécie sa production limpide, la dualité dans le grain vocal et ses chansons excessivement pimpantes. Cet album a joué régulièrement dans mon bon vieux iPod, celui qui m’accompagne toujours lors de mes randonnées! 


Le choix de Simon Rioux

Sigh – Imaginary Sonicscape. Ce mois-ci, j’ai réécouté beaucoup de Sigh, cette formation japonaise qui joue à la base du Black métal, mais qui depuis ses débuts propose un mélange d’influences assez novateur. L’album Imaginary Sonicscape (2001) est probablement l’un des plus appréciés des fans, avec ses pièces qui passent du Heavy traditionnel au psychédélique, avec une bonne dose d’avant-garde, de musique symphonique, de jazz, voire même de reggae dans cette pièce.


Le choix de Corinne Ainscow

Ellende – Todbringer. Mon choix s’arrête ce mois-ci sur Todbringer de Ellende. C’est un groupe que j’ai découvert seulement l’année dernière, bien que leur formation date déjà de 10 ans. Petit fun fact, le nom Ellende vient d’un vieux dialecte allemand et signifie “misère”, vous pouvez donc imaginer le type de musique. C’est en effet un excellent band de Black métal ambiant. Autre fun fact, il s’agit d’un band solo. Une seule personne est derrière le vocal, la guitare, le drum, la basse, le piano, l’alto et le violon! Quand même impressionnant, non? Ce génie musical autrichien du nom de Lukas Gosch en est déjà à son 3e album pour Ellende et il n’a que 32 ans! J’ai vraiment hâte d’entendre ses prochaines réalisations, que ce soit avec Ellende ou pas. Je vous conseille très fortement d’aller écouter cet album ou même tous les albums d’Ellende, il n’y en a pas un qui m’a déçue.


Le choix de Nathaniel Boulay

Rakshak – Bloodywood. En ce mois d’anniversaire, je me suis régalé avec Rakshak de Bloodywood. Je l’avais manqué à sa sortie et je me suis enfin rattrapé. Les riffs sont solides, la production est bonne, ça chante en Hindi et Anglais avec des quarts de tons et de l’instrumentation ancestrale Indienne, quoi demander de plus? Il s’attaque à des problématiques locales et ne mâche pas ses mots envers les politiciens corrompus et les violeurs. Alors, j’ai voyagé pendant mon mois de juin. C’est très Nu métal comme album, ce qui me fait toujours sourire parce que ça me rappelle mon jeune temps.


Le choix de Ka Dickinson

Black EmpireOv Fire and Soul. Ayant un métier qui fait beaucoup de bruit, je me dois donc d’écouter de la musique qui bûche en masse. Je vous présente donc Ov Fire and Soul de Black Empire, l’album que j’écoute sur répétition depuis déjà quelques mois. Comme un voyage spirituel dans le monde des ténèbres et des flammes, il nous transporte dans l’essence du Trve black abitibien. Au fil du temps, Black Empire a su prendre sa place dans mon cœur et, avec cet album, il s’y est implanté bien comme il faut. J’ai même réussi à y mémoriser les paroles de My Scythe par cœur qui y contient un passage en français, ce qui ajoute une touche particulière. J’espère que vous y prendrez autant plaisir à l’écouter que moi et qu’il vous donnera envie d’en découvrir plus sur ce groupe purement de mon coin de pays.


Le choix de Kevin Bylinski

Old Growth – Mossweaver. Contrairement à plusieurs qui ont ignoré cet album à sa sortie dû à la pochette atypique, j’ai eu la réaction contraire. J’ai immédiatement été intrigué par cette photo.

Un Black combinant des passages acoustiques, atmosphériques et intenses. En bon français, ‘’The Full Package’’! Un de mes albums favoris des dernières années. 7 chansons pour un peu moins d’une heure, c’est une œuvre qui s’apprécie de plus en plus à chaque écoute!

Une belle découverte!


Le choix de Sarah Luce-Lévesque

Afsky – Ofte Jeg Drømmer Mig Død. Des riffs remplis de nostalgie, un grain dans le son qui vient me tirailler les boyaux, tout ça au beau soleil en train d’arroser mes plantes qui, je l’espère, survivront. Quelques jours plus tard, à la grosse pluie battante en voiture, c’est aussi Afsky que j’écoute. En prime, cet album a une couverture déchirante et pleine d’émotions : un cri primal. Cette année, je pense que je tombe pour les one-man bands. On dit qu’on trouve souvent ce qu’il y a de meilleur dans la simplicité et je n’ai pas de difficulté à y croire. Bon, ce n’est pas sorti cette année, mais c’est un classique dans mes oreilles depuis quelque temps et surtout ce mois-ci.

D’une pièce à l’autre, on ressent la torture, l’agressivité et le désespoir. C’est un amalgame qui vient littéralement me chercher lorsque c’est bien exécuté. Du bon Black, du “drette din veines”, directement du Danemark.


Le choix de Michel Perron

Carpe Tenebrum – Mirrored Hate Painting. Pour ce jukebox, j’ai décidé d’ouvrir la boîte de boules à mites et d’écouter un album de la scène norvégienne plutôt méconnu, mais hautement révélateur. Quand nous pensons au Black métal norvégien, il est plutôt rare d’entendre parler de Carpe Tenebrum. Mirror Hate Painting est le second album de la formation et il est paru chez Hammerheart Records en 1999. Le groupe est composé d’un australien vivant en Norvège, Jamie Stinson. Cet illustre inconnu est mieux connu sous le pseudonyme d’Astenu lorsqu’il fut guitariste pour Dimmu Borgir de 1997 à 1999. Son partenaire qui est la voix de Carpe Tenebrum est nul autre que Nagash (Dimmu Borgir, Covenant, Kovenant, Troll). Il ne faut pas oublier que les deux hommes ont  travaillé ensemble lors de la parution de Nexus Polaris de Covenant. À quoi devriez-vous vous attendre si vous n’êtes pas familier avec Carpe Tenebrum ?

Vous entendrez un album surprenant et révélateur puisqu’il est sorti la même année que Spiritual Black Dimension de Dimmu Borgir. En l’écoutant, vous remarquerez l’énorme ressemblance entre les deux albums. En fait, j’ai très souvent mentionné à des amis que la perte de Nagash avait fait très mal à Dimmu Borgir. Quand vous écouterez Carpe Tenebrum vous réaliserez à quel point Nagash ET Astenu pouvaient être impliqués dans le son de Dimmu Borgir. Curieusement, les deux musiciens ont  quitté en même temps la populaire formation après la sortie de Mirrored Hate Painting. Est-ce que la ressemblance causa une problématique? Nous ne le saurons jamais, mais il s’agit d’un excellent album de Black métal symphonique. Sans pour autant être un chef d’œuvre du genre, il est remarquablement bien composé et n’a pas de faiblesses réelles. Certains questionneront la pochette qui n’est pas très spectaculaire, mais ne vous laissez pas berner par cette dernière et laissez-vous charmer par ce qui aurait pu être la suite logique de Spiritual Black Dimension. 


Le choix de PY Bédard

Old Tower – Plague Harvest / Ruination, The New Dawn Cometh. Je connaissais le phénomène Old Tower depuis quelque temps, mais je ne m’y étais jamais arrêté dignement. Certes, j’avais exploré quelques pièces en me disant que le projet était intéressant, mais je n’avais jamais plongé dans sa discographie. Dans les dernières semaines, j’ai dû atteindre un niveau de concentration parfait à la fois au travail et dans mes occupations externes. J’ai donc parcouru ma bibliothèque de Dungeon synth, mais rien ne me permettait d’atteindre le klondike du focus. J’ai donc erré sur Spotify et sur Bandcamp et c’est à un moment précis que j’ai réussi à tomber en transe. 

Pour ceux qui ne s’en doutent pas déjà, Old Tower est bien évidemment une musique assez lo-fi. Certains de ses albums sont plus Dungeon synth, d’autres misent davantage sur les ambiances et la sortie dont je vous parle présentement est le mélange parfait des deux univers. Pour la partie Plague Harvest, The Specter (l’artiste derrière le projet) mise totalement sur l’aspect glauque et réaliste. Tout s’y trouve: orages, marche en forêt, feu de camp, craquements d’arbres sous le doux vent, le tout accompagné d’une trame musicale à la fois discrète, mais lourde. Le protagoniste met en scène à la perfection une situation précise que l’auditeur peut savourer seconde par seconde comme s’il s’y trouvait. Pour sa part, le côté Ruination, The New Dawn Cometh se situe davantage dans la sphère Dungeon synth plus “classique”. Les synthétiseurs créent une ambiance digne d’une épopée très noire qui active l’imagination assez facilement. Bref, avant de vous lancer, sachez qu’Old Tower n’est pas là pour vous divertir avec des sons d’Erlenmeyer, mais plutôt pour vous faire frissonner dans vos shorts

https://oldtower.bandcamp.com/album/piague-harvest-ruination-the-new-dawn-cometh


Le choix de Floyd Lapierre-Poupart aka Florent Laroche

Fit For An Autopsy – Absolute Hope Absolute Hell. Avec l’annonce de la tournée d’In Flames, j’ai pu remarquer avec ma grande surprise que Fit For An Autopsy prenait part des premières parties. Les gars du New Jersey vont dans un Deathcore simple, mais très efficace pour se casser le cou en se donnant trop sur les mouvements de tête. Cet album me rappelle aussi mon secondaire. Haaa, nostalgie!


Le choix de Sonny Hamel

Warsenal – Feast Your Eyes (2019). Avec la St-Jean et la fête du Canada à notre porte, pourquoi ne pas y aller avec les Québécois de Warsenal! Feast Your Eyes est un bijou old school, les riffs Speed métal qui ne sembleraient pas hors contexte sur un album de Exciter de 1983 et des riffs lugubres qui figureraient très bien sur un Seven Churches de Possessed. Même la production sonne vintage et aucunement trafiquée, ce petit côté sloppy des productions de métal extrême des débuts 80’s. En 2019, le groupe nous rapportait 35 ans en arrière avec des compositions bien ficelées et un savoir-faire évidemment comme le crescendo de Forever Lost et le speedy Insatiable Hunger et le riffing de Doomed From Birth. Pour tout amateur de métal old school!

3.5/5 


Le choix de Stanislav Stefanovski

Tony Macalpine – Maximum Security. Ce mois-ci, le travail est assez lourd et il est facile de se distraire et de se trouver des excuses pour faire autre chose. Dans un tel cas, ça prend une musique qui aide à la concentration et lorsqu’on est un amateur de musique métallique, il n’y a rien de tel qu’un album de “shred”. Je vous conseille fortement d’y prêter une oreille. Le légendaire Tony Macalpine avec son classique Maximum Security est un atout pour ce type de besoin.  


Le choix de Louis-Olivier BG

Sacramentum – Far Away From The SunIl y a quelques jours, Sepulchral Productions faisait une magnifique annonce concernant la participation de la mythique formation suédoise Sacramentum à la non moins mythique Messe Des Morts X qui aura lieu du 24 au 26 novembre 2022 dans l’infâme cité montréalaise. Il n’en fallait pas plus pour que je dépoussière le vidéo Youtube de cet album magistral qu’est Far Away From The Sun publié en 1996. Que retrouve-t-on sur cet album? Une leçon de Melodic Blackened Death Metal dans la plus pure tradition suédoise incarnée par des groupes légendaires tels que Dissection, Dawn, Necrophobic et compagnie. Un disque incontournable que tout aficionado du genre se doit de connaître.

https://www.facebook.com/MessedesMortsFestival


Le choix de Méi-Ra St-Laurent

Acrania – Treason, politics and death. Le vendredi 2 juin, j’ai eu la chance de découvrir ce groupe tout à fait exceptionnel : Acrania. J’étais à Mexico pour le colloque de l’International Society for Metal Music Studies (watch out ma chronique sur le sujet prochainement) et le groupe originaire de cette même ville y jouait justement dans une salle, ma foi, assez miteuse. Qu’à cela ne tienne, l’ambiance était formidable. Formé en 2005 et avec trois albums à son actif, ce quintette au charisme de feu mélange avec virtuosité un Death/Thrash métal avec de la musique latine! Ce mélange de sonorité, qui m’a laissé d’abord perplexe à la seule écoute, m’a totalement conquise lors de la performance du groupe. Trompette, djembe, saxophone, instruments amplifiés et voix growl fusionnent la fougue métallique et les accents latins à la perfection et que dire de l’ambiance qui régnait dans la salle! Tout le monde dansait une salsa endiablée, ce qui m’a tout de même bien dépaysée (en plus des chemises fleuries des musiciens!). Bref, une merveilleuse découverte! 


Le choix de David Kirouac

Le mois de juin fut un mois vraiment étrange dans mon cas, tant au point de vue personnel, professionnel que musical. Pas vraiment d’album spécifique dans mes oreilles, une surabondance de podcasts et beaucoup de silence. Quelques fois le cerveau a besoin de ce genre de pause. Il est donc plutôt difficile de choisir un album à discuter… Je vais revenir sur une époque qui n’a pas été facile pour moi et oui un groupe et album m’a sauvé en quelque sorte. L’écouter m’a permis de m’isoler mentalement et de me refaire une santé entre les deux oreilles. Je parle ici de Lacuna Coil, pas nécessairement le band le plus métal qui existe, mais un band qui m’a sorti d’une mauvaise passe et qui m’a marqué à cette époque et donc qui demeure un de mes favoris à ce jour. À l’époque, en 2008, il s’agissait de l’album Karmacode paru en 2006… J’avais découvert le band via une critique de Claude Rajotte au Cimetière des CD, de mémoire ce fut une bonne critique de l’album Comalies. J’ai accroché à ce moment au groupe. Revenons à Karmacode. La reprise de Enjoy The Silence faite par Lacuna Coil est une de mes favorites encore à ce jour. Sincèrement aucune pièce de Karmacode ne me déplait, j’adore l’album du début à la fin. Le mix des voix de Andrea Ferro et Cristina Scabbia est tout simplement parfait à mes oreilles.


Le choix de Charles-Alexandre Tourchot

Savatage – Hall of the Mountain King. Ayant récemment mis la main sur l’album en vinyle, je me devais d’écrire sur ce dernier. Sorti en 1987, après le « décevant » Fight for the Rock, les gars sont de retour avec cet album qui est assez épique! Criss Oliva qui joue de la guitare comme un déchaîné, son manche devait sentir le brûlé à la fin de l’enregistrement de l’album. La chanson Hall of the Mountain King fait partie de mes chansons préférées de Heavy métal! 


Le choix de Joé Calvé

CurrentsThe Way It Ends . Il y a environ un mois, Thy Art Is Murder et After The Burial débarquaient au Club Soda à Montréal pour leur tournée. J’étais présent au concert pour photographier l’évènement. Après avoir pu être témoin de la performance de Brand of Sacrifice, c’était au tour d’un groupe que je n’avais personnellement pas entendu parler jusqu’à maintenant malgré leur popularité : Currents. J’étais quelque peu étonné de voir ce groupe metalcore parmi les autres performant cette soirée-là.

Les voir performer a fait revivre le jeune ado fan de metalcore en moi et leur dernier album sorti en 2020 a joué à plusieurs reprises dans mes airpods récemment. La voix de Brian Will saute facilement entre les screams et les chants plus doux comme on peut remarquer dans Monsters, Better Days ou bien Split et s’accorde si bien avec les vibrations des guitares. Parlant de la performance des guitaristes, Ryan Castaldi et Chris Wiseman sont capables de sortir des accords puissants autant lorsqu’ils sont accompagnés des cris violents de Brian Will ou de sa voix mélodieuse.