C’est quoi Le Métal de A à Z? Simplement ma chronique hebdomadaire où je vous partage mes coups de coeur métalliques, le tout en ordre alphabétique! À chaque semaine : une nouvelle lettre, un nouveau band! Je vous décris brièvement les groupes et je vous parle surtout des raisons pour lesquelles ils me font tripper.

Depuis des décennies, la scène métal québécoise en a toujours été une de qualité. Il est vrai que celle-ci se concentre surtout à Montréal et à Québec, mais il ne faut pas sous-estimer l’apport des régions qui regorgent de groupes vraiment solides. Cette semaine, on s’en va faire un tour dans le bas du fleuve à la rencontre d’une formation qui s’est vraiment démarquée au cours des dernières années avec son melodeath inspirant et ses albums aux thématiques explorant autant le lugubre que l’épique. Je vous jase du groupe Vortex de Rimouski!

Le groupe a été formé en 1998 à Rimouski et a six albums à son actif : Imminence of Death (2005), In Movement (2007), Enemies (2010), Le poids du vide (2012), The Asylum (2016) et Lighthouse (2018). Un septième album est en route et sortira peut-être d’ici la fin de l’année.

Le groupe est formé de :

Simon Desjardins (basse)

Justin L. Dubé (drums)

Mathieu Duguay (guitare)

Alex Labrie (vocals)

Dany Lévesque (guitare)

J’ai découvert le groupe en spectacle alors qu’ils faisaient la première partie de Kalmah en 2016 et je me rappelle avoir bien aimé leur prestation. Mais c’est vraiment avec la sortie de Lighthouse qu’ils ont eu toute mon attention et j’ai même assisté à leur lancement au Piranha Bar en 2019 et c’était vraiment excellent. Leur prestance et leur musique en a fait un spectacle mémorable et c’est un des groupes locaux que j’ai bien hâte de revoir en spectacle lorsque les conditions le permettront.

Si le groupe existe depuis déjà un bon moment, je crois fermement que c’est avec les deux derniers albums qu’ils ont démontré leur plein potentiel. Avec The Asylum, on a un album concept aux ambiances assez creepy et aux riffs agressifs qui vous rentrent dedans. Si certains groupes qui expérimentent avec les ambiances ont la fâcheuse tendance de devenir paresseux au niveau des guitares, ce n’est définitivement pas le cas avec Vortex. Juste avec les chansons The Asylum et Let Me Take Care Of The Baby, on a deux compositions aux vibes très différentes mais ça va toujours directement dans ta face!

Je dois par contre ajouté que même si The Asylum est assez solide comme album, c’est vraiment avec Lighthouse et sa thématique de la Seconde Guerre Mondiale qui est venue me chercher. En fait, c’est un album qu’on doit écouter dans son intégralité pour vraiment l’apprécier. Les orchestrations sur cet album sont les meilleures que le groupe a jamais eu jusqu’à maintenant, même chose du côté de la production. Dès les premières notes de Lighthouse (Part I), on sait que l’on a affaire à quelque chose de spécial et d’épique, mais c’est surtout avec At War que ça devient vraiment pesant (At War qui était d’ailleurs le premier single de cet album et un choix judicieux pour montrer leur savoir-faire). Même avec les chansons moins lourdes mais très mélodiqes comme Offshore et The Exile, on ne peut que constater la versatilité du groupe au niveau des compositions.

Si vous ne connaissez pas Vortex et que vous êtes en manque de nouveautés au niveau des groupes locaux, je suis convaincu que ce sera une excellente découverte pour vous. C’est grandiose, pesant, agressif et mélodique. Que demander de plus?