Undeath a réussi à se faire grandement remarquer pendant la pandémie avec son album Lesions of a Different Kind. Par contre, aucune occasion ne s’est pointée face à des tournées pour présenter les pièces sur scène, ce qui se veut la façon habituelle de faire les choses. De bonnes critiques, un élan d’approbation de la part des amateurs de death metal, les dominos étaient bien placés pour ce jeune groupe américain.

Tant qu’à se poigner le pinceau durant le confinement, le groupe est retourné à la table à dessin pour préparer, déjà, un nouvel album. Un deuxième, en deux ans. Maintenant avec une formation complète et totale, Undeath peut profiter de cet élan d’amour crasseux pour y aller avec It’s Time… To Rise from the Grave.

Quand tu nommes ton groupe Undeath, il est évident que ta sonorité sera saucée dans la sauce sanguinolente du death metal. Avec des rappels sonores à Cannibal Corpse, Suffocation et Tomb Mold, cette formation américaine frappe en masse, et à la bonne place! Leur death metal est gras et suinte le suif, solidement.

Les élans pris par Undeath se veulent vigoureux. Dès que tu appuies sur PLAY pour entendre Fiend for Corpses, une roulade de basse se laisse entendre et l’explosion cadavérique prend une ampleur juteuse. Des effluves de Suffocation se laissent entendre et c’est l’acceptation immédiate.

La pièce Rise form the Grave rappelle le Carcass de l’époque Heartwork avec ses guitares à l’unisson, son lead aguichant et ses attaques sur les grosses caisses qui demeurent excessivement bien cadencées. La pièce Enhancing The Dead ramène le death metal de la vieille école et l’intro inversée de Funeral Within prend fin lorsque Undeath reprend la balle au bond avec une varlope qui possède le même scintillement qu’un Cannibal Corpse de l’époque qu’est celle de Corpsegrinder.

Un grand total de 36 minutes pour les 10 chansons de It’s Time… to Rise From the Grave et chaque seconde est grandement meublée. Rares sont les instants où il demeure possible de reprendre son souffle, laissant une sensation suffocante lors de l’écoute. Ceci n’est pas lancé de façon négative mais plutôt pour confirmer l’effet meurtrier qui émane de cet album qui saura plaire aux crapuleux death métalleux!

Disponible le 22 avril sur Prosthetic Records.