C’est quoi le Jukebox du mois? Tout simplement une chronique où quelques-uns de nos chroniqueurs nous dévoilent leurs coups de coeur mensuels! Ça vous permettra donc de mieux nous connaître et de découvrir nos univers musicaux! Bonne écoute!

Le choix de Maxime Pagé

Wode – Burn In Many Mirrors. Ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu un black metal aussi trippant et varié! On a une musique lugubre et crunchy avec une vibe qui me fait parfois penser à du Iron Maiden. Une de mes plus belles découvertes ce mois-ci!


Le choix de Matrak Tveskaeg

Koldovstvo – Ni Tsarya, Ni Boga. À l’exception de son nom, très peu d’informations ont filtré sur cette formation qui m’a été recommandé par P-Y plus tôt ce mois-ci. Nous pouvons présumer qu’il s’agit d’une formation russe puisque la maxime qui compose le titre de ce premier opus se traduit par “Ni Tsar, ni dieu” et que le nom du groupe signifie “sorcellerie” en langue russe. Ajoutons également que l’utilisation de l’oeuvre Княжна Тараканова (Princesse Tarakanova) de l’artiste Konstantin Flavitsky est un choix judicieux puisqu’elle témoigne bien de l’ambiance “clair-obscur” qui se dégage de l’album. L’orientation sonore retenue compte pour beaucoup dans l’expérience c’est pourquoi c’est un album qui mérite d’être écouté à plusieurs reprises. Autant la musique est sombre, caverneuse, enrobée de brouillard, autant certains passages, notamment les harmonisations en voix claires, dégagent une majesté grandiose qui me le font réécouter en boucle.


Le choix de Yanick Klimbo Tremblay

Devil Sold His Soul – LOSS. Gériboire, si tu m’avais dit, il y a à peine 5 ans, qu’une voiture électrique serait dans mon entrée de garage, je t’aurais traité de hippie! Et si tu m’avais dit qu’un album de metalcore serait dans mes habitudes d’écoute, je ne t’aurais jamais cru avec ce commentaire saugrenu! Devil Sold His Soul, avec leur album LOSS, propose un genre metalcore adroit mais rempli de moments ambiants succulents qui font de cette production un atout majeur!


Le choix de Sarah Luce-Lévesque

Liquid Tension Experiment – Liquid Tension Experiment 3. Malgré les problèmes d’impression pour l’album qui était censé sortir le 30 mars dernier, c’est le 16 avril que LTE3 sort finalement sur les tablettes. Une attente de plus de 20 ans pour les fans qui ne sont pas déçus. Le band de prog n’a rien perdu de sa verve et on nous sert un gros trip de musiciens qui jamment avec virtuosité. L’album est rempli d’énergies de toutes sortes qui font éclater différentes ambiances permettant à l’auditeur de se placer dans un mood vraiment plaisant. Chaque pièce pique notre curiosité en se disant : « Bon oussé qu’ils s’en vont avec ça? ». D’ailleurs, j’suis pas mal tombée en bas de ma chaise en écoutant leur cover de Rhapsody in Blue de Gershwin que voici : 


Le choix de Nathaniel Boulay

Poppy – I Disagree. Ma découverte de ce mois-ci n’est pas récente… ça remonte déjà à l’année passée. Poppy avec son album I Disagree.  J’avais vaguement entendu parler d’elle pour cet album qui sortait apparemment de ses habitudes. C’est un étrange mélange de Babymetal, Code Orange, Aqua et je ne sais pas trop quoi d’autre qui se tient ensemble avec une galle qui devrait laisser une cicatrice. C’est légèrement troublant, déstabilisant et les vidéos sont juste assez bizarres pour rendre quiconque assez perplexe. je suis encore à court de mots pour décrire l’expérience.


Le choix de Louis Laliberté

Cryptosis – Bionic Swarm. Vous êtes fan de thrash metal? Le dernier album de Cryptosis est définitivement pour vous… Je l’écoute minimum 1 fois par jour depuis sa sortie… Les riffs de Laurens Houvast à la guitare vous transporteront dans le bonheur, la bass de Frank Te Riet gronde tout au long de l’album et les coups de baguettes de Marco Prij sont hallucinants… Je vous laisse sur le lien de leur stream qui a eu lieu samedi dernier avec un mini documentaire de l’enregistrement de leur album Bionic Swarm suivi d’une performance live. 


Le choix de PY Bédard

Ebony Pendant – Sempiternal Passage Through Realms Of Suffering And Hatred. Des fois, certains bands passent sous notre radar que ce soit par une imagerie moins attirante ou tout simplement parce qu’on en a “plein notre cass” vis-à-vis toute la nouvelle musique qui sort chaque jour. C’est exactement ce qui s’est passé dans mon cas avec Ebony Pendant. Logo en lettres attachées difficile à lire, premier album noir et blanc avec pas mal de signes sataniques. Je m’étais dit “bof”. Il y a quelques semaines, je me suis fait recommandé d’y porter une oreille attentive et je suis tombé en amour avec ce groupe de Seattle. Batterie rapide, riffs extrêmements “old school black”, vocal crasse sorti d’un mausolée en décrépitude, tout y est pour passer un bon moment. Sans m’aventurer sur un terrain glissant, je vous dirais que j’ai revécu légèrement l’ambiance que pouvait offrir Judas Iscariot (à un certain niveau évidemment). À mon grand malheur, les 2e et 3e albums perdent un peu de souillure, mais je dois encore me les approprier avant de les juger trop rapidement. 


Le choix de Floyd Lapierre-Poupart

Overdose of Bacon – Kill to Consume. Aimez-vous le bacon, le death metal graisseux et encourager la scène locale? Eh bien, j’ai eu bien le plaisir de tomber sur la combinaison parfaite qui réunit ces trois ingrédients pour la recette de mon bonheur. Overdose of Bacon propose une musique abatteuse au caractère porcin, tout en rajoutant des touches d’originalité dans le mixage. Mention spéciale aux figurant(e)s de l’album, tel que Jessica Dupré de Fall of Stasis et John Mayer de Necroticgorebeast.


Le choix d’Helene D.

The HU – The Gereg. En cette fin de session d’école, je ne peux pas faire mes devoirs sans cet album. Une musique qui donne de la motivation sans que ce soit trop heavy. Ça s’écoute facilement en lisant des chapitres de psychologie ou de méthodologie. C’est mon album passe-partout pour toutes les matières. 


Le choix de Caroline St-Hilaire Paquet

Shepherds Reign – Le Manu. Après The HU et Alien Weaponry, c’est au tour du groupe néo-zélandais Shepherds Reign de capter mon attention avec ses pièces en langue samoane. Ses textes sont principalement rédigés pour raconter l’histoire du pays et exprimer les sentiments,  les émotions ainsi que les événements vécus dans le moment par l’auteur. Ça donne, entre autre, l’hymne de guerre génial qu’est la chanson Le Manu :