Ce n’est pas mon premier entretien avec Matt McGachy. Chanteur et responsable des textes pour Cryptopsy, d’autres le connaissent aussi pour son balado du nom de Vox & Hops. Beaucoup ont découvert son univers durant la pandémie de la COVID, étant donné que tout ce que nous avions à faire était de boire de la bière, écouter du metal et écouter des podcasts. En entrevue, il faut se remettre en tête que l’entretien doit tourner autour de Cryptopsy car il serait très facile de dériver du sujet principal et s’attaquer uniquement aux produits biéricoles que Matt apprécie le plus, en ce moment. Entrevue qui parlera un peu de broue mais surtout du nouvel album de Cryptopsy, As Gomorrah Burns, leur premier album complet en plus d’une décennie et leur premier pour Nuclear Blast. Entrevue avec Matt McGachy, chanteur chez Cryptopsy.  

Salut Matt, est-ce que tu seras au Festival des Bières de Chambly en fin de semaine?

Oui, oui, justement, je vais aller là, demain. C’est ma dernière sortie côté Vox & Hops. Il y a la tournée qui commence la semaine prochaine. On part mercredi fait que c’est ma petite dernière. Le band m’a demandé : « Matt, est-ce que tu peux-tu pratiquer dimanche? » J’étais comme : « Non, je m’en vais à Chambly! » Priorités!

Et justement, c’est une de mes questions, bière et metal. C’est vraiment intense au niveau des microbrasseries au Québec, il y a énormément de métalleux là-dedans! On pense à Messorem, Apothicaire et Noctem.

Il y aussi les gars chez Les Bières Philosophales, Jackalhop, L’Ironie du 13, Farnham, Kahnawake… il y en a d’autres. J’oublie, c’est clair, mais il y en a d’autres, il y en a plein!

On va rembobiner ça pour le nouvel album. Moi je ne me rappelle pas si c’est toi ou Olivier qui m’avait dit : « Là, on a sorti deux mini albums mais le prochain, ça va être un véritable album! » Donc c’était le plan, à la base, de sortir un album complet?

Non, ce n’était pas le plan au début. Quand on a signé avec Nuclear Blast, le but de signer avec eux, c’était de sortir The Book of Suffering mais avec les 3 tomes dans un beau coffret. En tant qu’artistes indépendants, j’avais la chienne! Nous ne pensions pas avoir les moyens de préparer un package qui allait être aussi beau que ce que nous voulions. Quand nous avons commencé The Book of Suffering, c’était le but qu’à un moment donné, nous allions sortir un beau paquet! Quelque chose que les fans allaient vraiment apprécier, avec les images et presqu’un livre. Quand nous avons sorti l’album Cryptopsy, c’était très facile de faire de la promo sur l’internet, ç’a vraiment changé depuis ce temps-là. Puis avec le tome I et le II, c’était très difficile d’atteindre nos fans. Cela fait qu’on avait un peu la chienne de ce qui allait arriver encore avec ce gros projet d’investir beaucoup, beaucoup d’argent pour faire un beau livre avec les 3 tomes musicaux à l’intérieur. Pour les envoyer partout dans le monde, tout ça aurait coûté énormément cher pour le fan et pour nous autres. Ça fait que c’est à ce point-là qu’on a commencé les discussions avec Nuclear Blast parce que je savais que ce label serait plus que capable d’avoir les moyens de préparer quelque chose de beau et d’avoir des points de distribution, partout dans le monde. Fait que c’est juste plus abordable pour les fans qui veulent commander. Finalement, quand on a commencé les démarches pour préparer tout ça, il y a eu le fait que nous avons réalisé qu’on avait vendu les droits pour les tomes I et II à une compagnie de disques au Pays-Bas, pour une certaine période de temps. Ça fait que ce n’était pas une possibilité de faire ça. Nuclear Blast nous a demandé : « Pourquoi vous ne faites pas un album au complet et peut-être qu’on pourra continuer les tomes après? »  Fait que, c’est pour ça qu’on a fait un album!

Est-ce uniquement Nuclear Blast qui a démontré de l’intérêt ou d’autres labels se sont intéressés aussi?

C’est vraiment arrivé après un épisode de Vox & Hops, avec mon ami Charles Elliott d’Abysmal Dawn, alors que nous étions à L.A. On a fait un épisode, on a bu, je crois que c’était un gros stout puissant. On a joué le show puis on a eu comme, toute une soirée! Puis Charles est venu me rejoindre à la fin de la soirée, puis il m’a dit : « Matt, je pense que je vais vous offrir quelque chose! » Charles travaille aussi pour Nuclear Blast.  Ça faisait longtemps que, chez Cryptopsy, on avait des grosses discussions que, d’être indépendants c’est super cool, mais c’est beaucoup de travail.  Les algorithmes ont changé sur le web, on n’était plus capable d’atteindre nos fans directement. C’était beaucoup plus compliqué et d’avoir un reach plus grand, c’était difficile. Il y a eu beaucoup, beaucoup de discussions dans le band sur le fait de retourner avec une compagnie de disques. Nuclear Blast était toujours dans les discussions. Il y avait d’autres noms qui circulaient dans les discussions. Quand nous avons eu l’offre, ça pris du temps avant que ça se matérialise. Mais finalement, quand on a eu le contrat, nous étions très contents. C’est un excellent partenariat.

Le titre de l’album est As Gomorrah Burns. Personnellement, j’ai l’impression de voir une critique face au déclin de la société moderne, c’est-à-dire : les gens sont en train de regarder l’autodestruction de notre monde, sans intervenir.

Le titre est basé sur une discussion qui j’ai eu avec Mike DiSalvo, l’ancien chanteur de Cryptopsy. Il m’avait dit que, lorsqu’il a rencontré les gars de Cryptopsy pour la première fois, le groupe s’appelait Gomorra. C’est resté dans mon cerveau, tout ce temps. Quand on se préparait pour entrer au chalet où nous avons commencé les compositions pour cet album, j’avais déjà comme un concept dans ma tête. Je voulais quelque chose qui me parle, quelque chose avec lequel je pourrais discuter avec les gens. Une critique des médias sociaux. Je voulais avoir quelque chose qui me parle, mais vraiment. C’est particulier la relation que les humains ont avec les réseaux sociaux, l’internet en général. Moi-même, j’ai une certaine dépendance avec les réseaux sociaux et l’internet, ça fait que j’ai basé l’album sur ça. J’ai mis en parallèle l’histoire biblique de Gomorrhe. On connaît l’histoire de Sodom et Gomorrhe. C’est une place où il y avait de l’abondance. De l’abus d’alcool, de nourriture et de plaisir. Et c’est exactement comme ça avec l’internet et les réseaux sociaux. Pour revenir à Gomorrhe, tout a commencé avec les humains, entre eux, qui n’étaient pas capables de s’arrêter. Surconsommer tout ce qui était à portée de la main et puis Dieu est venu, et il a tout détruit. Cela fait que maintenant, avec l’internet, c’est presque la même chose. Il y a une abondance d’informations, de connectivités et de plaisir. Mais il y a aussi plein de choses négatives et malsaines qui sont venues grâce à l’internet. Surtout sur les réseaux sociaux avec les fausses informations et l’isolation, pour certaines personnes.  C’est vraiment isolant le monde des réseaux sociaux, tu te retrouves seul à discuter avec du monde, seul. J’ai découvert ça de plus en plus avec mon balado Vox & Hops. Avec le recul, tu comprends que c’est quand même un jeu où tout le monde se prend pour quelqu’un qu’il n’est pas sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, je crois qu’il faut toujours regarder avec un œil critique, parce que tu ne sais jamais! Tu sais que ce que tu vois, ce n’est pas toujours réel. J’ai exploité ça. J’ai trouvé plein de choses négatives qui se sont passées grâce à l’invention de l’internet, les stalkers, les fake news, la diffamation, la désinformation, les trolls, le click bait et tous les abus reliés au web. Puis j’ai trouvé des faits véridiques, des choses qui sont arrivées réellement et je m’en suis inspiré. J’ai comme créé des histoires basées sur chacun des concepts, tous connectés autour du gros concept de la négativité de l’Internet, qui nous sert de titre pour l’album. Je suis père, j’ai des enfants. Je suis inquiet de voir à quel point c’est intense pour les enfants dans notre société, à ce moment-ci. Je constate qu’on est incapable de ne pas se faire « entertainer ». On ne peut plus s’ennuyer, get bored! Ça m’inquiète, ça, parce qu’il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de personnes qui ont inventé des choses utiles et très importantes pour notre société lorsqu’ils étaient dans cet état d’esprit là! C’est lorsque tu n’as rien à faire et que tu t’ennuies que tu deviens créatif!

Exactement. Très sage comme réplique. Ce nouvel album, on s’entend qu’il a été produit, réalisé, écrit et mixé, donc mis au monde par votre guitariste, Chris Donaldson. Quel est l’impact de ce guitariste avec vous? On pense toujours que c’est Flo Mounier le cerveau chez Cryptopsy, mais j’ai comme l’impression que Chris, en fin de compte, c’est un peu comme les poumons, dans un sens?

Ouais, c’est ça! Cet album-là, c’est l’album de Chris de A à Z.  Il a mené chaque session d’écriture, chaque session de discussion, chaque session d’enregistrement. C’est lui l’ingénieur derrière cet album et c’est vraiment son album. Il a vraiment poussé ça. Depuis les Tomes, il a su prendre sa place. John Levasseur est parti en 2012 et maintenant, Chris est vraiment le futur au niveau de l’écriture pour Cryptopsy. C’est vraiment dans les mains de Chris. Cela fait 18 ans qu’il est dans le band, puis je pense que ça fait, quoi, environ 5 ans que Chris commence à penser que Cryptopsy, c’est rendu son band. Avant ça, c’était toujours le band de Flo, puis lui, il était là pour l’aider. À ce point-ci, il est vraiment en contrôle de Cryptopsy. Ça a pris beaucoup de temps pour qu’il dépasse tous les obstacles dans son cerveau, de s’enlever de la tête qu’il était un « John Levasseur Light ».  Certains le voyaient comme quelqu’un qui essayait de composer comme John. Ce n’est pas ça et ça n’a jamais été ça. Finalement, je pense qu’il a trouvé son identité après les Tomes. Pendant les Tomes, il était encore dans cette bataille-là avec lui-même, avec son identité. Mais après les Tomes, je pense qu’il a vraiment trouvé sa place. Pour écrire, il s’est surpassé avec As Gomorrah Burns. C’est vraiment comme… Tu sais, il est très difficile avec tout le monde dans le band, il est exigeant. Mais, en même temps, il est vraiment très difficile avec lui-même. Tout cela a pris beaucoup, beaucoup de temps de composer les riffs, parce qu’il est tellement critique envers lui-même. Il pense comme quelqu’un qui n’aime pas le band, un hater. Si jamais il y a quelque chose que nous voulons sortir, de la merch, un nouveau t-shirt, quelque chose à présenter au public, il faut qu’avant de le mettre en ligne ou de le publier, on le montre toujours à Chris. Pourquoi? Parce qu’il pense d’une façon très analytique, il pense comme tous les haters du band! Il est capable de se mettre dans leur esprit. J’imagine qu’il est peut-être un hater en secret! Hahahhaha! Flo, il est très important pour Cryptopsy. Il est le membre original qui est encore là. Mais, ces jours-ci, dans ce que nous appelons The New Era of Cryptopsy, Flo est très ouvert aux discussions et à travailler en équipe.

Je t’ai écrit l’autre jour pour te dire que je trouvais que l’album était très intense. Le pacing d’As Gomorrah Burns est vraiment bon, c’est-à-dire qu’on commence en intensité et plus l’album va vers la fin, plus c’est sombre. À un moment donné, on a une belle surprise avec The Righteous Lost, avec le popping de la basse d’Olivier Pinard. Est-ce son idée d’y aller avec autant de funk?

Moi je ne savais pas. J’ai un épisode de Vox & Hops qui sort mardi. J’ai fait un épisode avec tous les membres de Cryptopsy. Puis je ne savais pas d’où ça venait cette partie-là. Dans toutes les entrevues que je fais, tout le monde en parle de cette partie de cette chanson. Dans ma tête, cette chanson n’allait jamais être un single, genre qu’on n’allait jamais la jouer en show. Ça fait que là, on repense à ça parce que tout le monde en parle. Le riff vient de Chris. L’idée originale, à la base, elle date d’une tournée de l’époque de Once Was Not. Chris était backstage, il a joué avec cette idée, apparemment. Après ça, il l’a montrée à Oli pendant le Neurotic Death en 2013. Oli a comme niaisé quelque chose, il a filmé Chris avec son cellulaire. Quand on est rentré en studio, il y avait cette vidéo qui existait encore. C’était le temps qu’on utilise ça. Alors, Oli a transformé l’idée de base, il a fait sa version et Chris était comme : « Ahh ta version est bien meilleure, on utilise la tienne! » Oui, ça va probablement choquer certaines personnes mais c’est comme ça! Je suis content qu’Olivier puisse prendre plus de place. Avec Cattle Decapitation, il suit les low end, ce qui est nice mais je trouve qu’avec Cryptopsy il est vraiment capable de démontrer tout son talent. Avec Cattle, il a un autre rôle. Il y a des petits moments où il peut démontrer son talent. Mais c’est vraiment dans Cryptopsy où il peut démontrer le maximum de ses capacités et je suis très content parce que c’est tout un bassiste.

Effectivement. Je te parlais que l’album commence en brutalité et vers la fin on y va avec des trucs plus sombres. La chanson Obeisant par exemple, je trouve que c’est votre chanson la plus doom. Donc, que peux-tu nous dire à son sujet?  

C’est une des premières qu’on a composées pour l’album. C’est un effort collaboratif entre Chris et Flo. Il y a toute l’intro avant. Il y avait une autre partie aussi qu’on a coupée. Au départ, c’était un petit peu plus long. Avant, c’était toute une idée de Flo d’avoir quelque chose de très deep qui amène à un « big impact ». Pour être honnête, c’était le mouton noir pour le reste des membres, à un moment donné. On l’appréciait un petit peu moins.

Ah oui? Comment ça?

Quand on comparait aux autres chansons, c’était le feeling qu’on avait, parce qu’elle était différente. Finalement, quand on l’a finie, on s’est mis à l’apprécier beaucoup plus. Mais pendant longtemps, on était comme pas certain. Aussitôt qu’on a coupé l’intro, ça faisait plus de sens. C’était moins… C’était vraiment plus long l’intro, c’était trop redondant. Là, ça rentre tout de suite. Il y avait comme 30 secondes. C’est vrai que c’est très dark, c’est méchant comme vibe. J’ai vraiment enregistré les chansons en ordre. Pour les sessions pour les voix, je suis allé vivre avec Chris pendant une semaine, pour tout enregistrer. J’étais là avec ma famille, on est allé à la plage. La microbrasserie Overhop Canada a commandité ma présence en studio avec une caisse de bière, ça fait que c’est ça! Je buvais de la bière, puis je chantais! Chris voulait vraiment que ça groove au vocal. Il m’a vraiment tout réécrit mes patterns de voix, pour que je commence toujours sur les temps 2, ce qui est très différent face à ce que je faisais avant. Rendu à Obeisant, j’ai comme compris ce qu’il voulait. C’était moins difficile que je ne le pensais et j’avais beaucoup plus de plaisir.

La chanson Praise the Filth, je trouve qu’il y a une bonne vibe, elle est pratiquement influencée par le black métal par bouts. Est-ce que j’hallucine?

Oui et non. On voulait avoir… le mot qui me vient le plus en tête, c’est malaise. On voulait créer un malaise. C’est ça qu’on voulait apporter. Elle a vraiment été composée au chalet, pendant que la COVID commençait partout dans le monde. C’était vraiment weird. On était tous sur notre téléphone cellulaire, c’était angoissant cet esprit de panique. On composait avec une dose d’anxiété et on est arrivé avec Praise the Filth. On s’est dit : C’est ça, c’est la fin de l’album ça, on termine avec ça! Il y a beaucoup de bands de metal qui commencent à mélanger avec du black metal, mais c’est vraiment pas ça que nous voulions faire. On voulait juste apporter quelque chose de plus sombre, du malaise. Ce n’est pas du black metal comme du Watain qu’on veut mettre, c’est plutôt d’apporter ce que les gars de Neurosis apportent à leur musique pour mettre ça dans Cryptopsy. On veut que, quand tu vas écouter cette chanson-là, tu te sentiras sale. Que tu ne te sentes pas bien. Au début, elle ne portait pas ce nom. Le titre provisoire de cette chanson, à cause de la finale, ça s’appelait Scrap Dink. C’était vraiment comme un hangover, un malaise de lendemain de veille. Les paroles sont extrêmement intenses, ça parle d’une personne qui se veut une influenceuse sur les réseaux sociaux et qui propose toute sa vie sur l’internet. Tout est beau et parfait sur les réseaux sociaux mais en réalité, c’est la déprime pour cette personne. Elle est isolée. À la fin de la chanson, elle va faire un Live, puis elle se tue devant ses followers. C’est pour ça qu’elle dit, tout en prenant des photos: “Another one for my so called friends. Another for all my foes, I hope you’ll remember me.”  C’est là qu’il y a le gros fade-out, très noir. Et dans les paroles, quand vous entendez « The bell keeps ringing incessantly » c’est son téléphone qui reçoit des notifications. C’est vraiment très sombre.

Oh, c’est très sombre, effectivement. Les paroles seront disponibles dans l’édition vinyle ou le livret du CD?

Oui.

Au niveau des bières, il y a eu la Crisptopsy, votre bière en collaboration avec la microbrasserie Kahnawake.

Une bonne Crisptopsy, c’est une de mes bières préférées. Honnêtement c’est vraiment Drew, de la brasserie, qui m’a écrit pendant la pandémie, en 2020.  Il m’a juste écrit ça : Crisptopsy! J’étais comme : « Ahh c’est bien drôle, j’embarque et parlons-en! » Ensuite, on a parlé de la bière, quel style et comment la faire. Puis Chris Donaldson, il aime juste des hazy IPA, ça fait qu’il fallait avoir beaucoup de houblons pour que Chris soit satisfait avec la bière. C’est pour ça qu’on a mis beaucoup de houblons dans cette double dry hop.

Comme dernière question, je vais y aller avec ceci car vous avez la tournée Carnival of Death qui s’en vient. Tu me parlais de Charles Elliott, qui joue avec Abysmal Dawn, un gros amateur de bières. Donc est-ce que ton foie est prêt pour la tournée? Parce qu’en plus, tu as demandé aux gens de t’amener des canettes de bière de microbrasseries de leur coin de pays. En échange? Tu offres une place sur la liste d’invités. Donc, ce sera bourratif et houblonné comme périple?

Je m’entraîne chaque jour. Mon foie est prêt! Non, je suis prêt. Je vais prendre ça relax. On est sur un autobus avec 15 personnes, ça fait que les bières vont arriver, des épouses et des amis qui viennent à chaque ville. J’ai complété toutes les dates avec cette idée-là, fait que je veux partager avec tout le monde. Il y a aussi plein de brasseries avec qui j’ai fait des collaborations, des gens que j’ai contactés aussi. Il y a plusieurs collaborations de Vox & Hops qui vont sortir pendant la tournée, en association avec Yakima Chief Hops. Quand Cryptopsy se trouve dans la ville, la bière sera lancée!

Sur ce Matt, merci beaucoup!

Merci Yanick!

L’album de Cryptopsy « As Gomorrah Burns” est maintenant disponible sur Nuclear Blast Records.

www.facebook.com/cryptopsyofficial/

Photo : Eric Sanchez